Gr&acirc;ce &agrave; un nombre &eacute;lev&eacute; de passagers, les CFF avaient r&eacute;alis&eacute; un b&eacute;n&eacute;fice de 267 millions de francs en 2023. "Actuellement, il semble que nous atteindrons &agrave; peu pr&egrave;s le r&eacute;sultat de l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente", a d&eacute;clar&eacute; la pr&eacute;sidente du conseil d'administration des CFF Monika Ribar dans une interview publi&eacute;e samedi par Schweiz am Wochenende.
La forte demande en trafic voyageurs - surtout au second semestre - devrait conduire &agrave; un r&eacute;sultat sup&eacute;rieur aux attentes de l'entreprise ferroviaire, selon Mme Ribar.
<h2>S&eacute;quelles de la pand&eacute;mie</h2>
A long terme, le b&eacute;n&eacute;fice ne suffira pas. Les CFF ont besoin d'un b&eacute;n&eacute;fice annuel d'environ 500 millions de francs pour pouvoir faire face aux investissements et pour que l'endettement soit en bon rapport avec la capacit&eacute; de rendement, a poursuivi la pr&eacute;sidente. L'augmentation de la dette de trois milliards de francs, qui s'est produite pendant la pand&eacute;mie, "ne dispara&icirc;t malheureusement pas si facilement", a-t-elle d&eacute;clar&eacute;.
L'endettement net s'est &eacute;lev&eacute; &agrave; 11,6 milliards de francs au premier semestre de l'ann&eacute;e en cours. Les CFF ont donc continu&eacute; &agrave; d&eacute;passer le taux de couverture de la dette fix&eacute; par la Conf&eacute;d&eacute;ration pour 2030. Au premier semestre 2024, les CFF ont r&eacute;alis&eacute; un b&eacute;n&eacute;fice de 50,8 millions de francs, soit deux fois moins que l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente.
En 2023, les CFF avaient r&eacute;alis&eacute; un b&eacute;n&eacute;fice pour la premi&egrave;re fois depuis trois ans, c'est-&agrave;-dire depuis la p&eacute;riode pr&eacute;c&eacute;dant la pand&eacute;mie. "Notre situation financi&egrave;re est tendue", a d&eacute;clar&eacute; Ribar dans l'interview. L'entreprise ferroviaire est heureuse de b&eacute;n&eacute;ficier du soutien de la Conf&eacute;d&eacute;ration pour r&eacute;duire ses dettes. Elle doit en outre fournir une contribution propre importante. L'objectif des CFF est de r&eacute;aliser &agrave; nouveau des b&eacute;n&eacute;fices plus &eacute;lev&eacute;s.

Les CFF s’attendent à un bilan positif pour 2024

Ces réductions d'effectifs interviendront pour l'essentiel d'ici 2030. "La production mondiale de véhicules va stagner cette année à environ 93 millions d'unités, voire même légèrement reculer par rapport à l'année précédente", a expliqué le groupe allemand dans un communiqué.
 L'industrie automobile souffre de la baisse de la demande, de retard dans la transition vers l'électrique et de la concurrence accrue des fabricants chinois.
 En Europe, "le secteur d'activité est en concurrence avec des fournisseurs qui, en raison de leur production dans des pays où la structure des coûts est moins élevée, ont des avantages évidents", ajoute le groupe allemand.
 Bosch avait déjà annoncé ces derniers mois plusieurs volets de suppressions d'emplois dans le monde, affectant quelque 7000 postes au total, notamment dans la division automobile, d'où il tire près de deux tiers de ses revenus, mais aussi dans les branches outillage et électroménager BSH.
 Parmi les emplois touchés par ces nouvelles annonces, 3850 se trouvent en Allemagne, notamment dans les usines de Hildesheim (nord) et de Schwäbisch Gmünd (sud).
 Tous concernent la division automobile du groupe, notamment dans les activités liées à l'électrification des véhicules, au moment où le marché européen des voitures à batterie croît plus lentement que prévu. L'unité qui met au point les logiciels nécessaires à la conduite autonome est également touchée, tout comme le secteur plus classique des freins et systèmes de direction.
 L'économie allemande, dont l'industrie automobile est l'un des piliers, est particulièrement touchée par les difficultés du secteur.
 Volkswagen, fleuron national, traverse une crise inédite et négocie actuellement un plan d'économies d'ampleur qui pourrait conduite à des milliers de licenciements, voire des fermetures d'usines en Allemagne.
 Des grèves seront lancées à partir du 1er décembre chez le premier constructeur européen.
 L'américain Ford a annoncé mercredi 4000 nouvelles suppressions d'emplois en Europe d'ici fin 2027, principalement en Allemagne.
 D'autres fabricants allemands de pièces automobiles ont annoncé des suppressions d'emplois ces derniers mois, comme Continental, Schaeffler ou ZF. Cette crise touche aussi la France avec des plans sociaux chez Michelin ou Walor.

Automobile: Bosch supprime 5550 emplois

Toujours propuls&eacute; par la victoire de Donald Trump &agrave; la pr&eacute;sidentielle am&eacute;ricaine, le bitcoin semblait bien parti vendredi pour terminer la semaine au-del&agrave; de la barre des 100'000 dollars l'unit&eacute;. Vers 11h00, la plus la devise num&eacute;rique valait 98'945 dollars.
Tout au long de sa campagne, Donald Trump a exprim&eacute; son soutien aux crypto-monnaies, s'engageant &agrave; faire des Etats-Unis la "capitale mondiale des crypto-monnaies", rel&egrave;ve John Plassard de Mirabaud Banque, dans un commentaire. Jamais avare en promesses, le candidat r&eacute;publicain a aussi souhait&eacute; constituer un stock national de bitcoins. Dans le sillage de l'&eacute;lection, les ETF Bitcoin bas&eacute;s aux Etats-Unis ont attir&eacute; plus de 4 milliards de dollars de flux entrants, ajoute l'expert.
Le bitcoin profitait aussi largement de l'annonce jeudi de la d&eacute;mission avec effet au 20 janvier, soit le jour de l'investiture pr&eacute;sidentielle de Donald Trump, du pr&eacute;sident de l'Autorit&eacute; am&eacute;ricaine de r&eacute;gulation des march&eacute;s financiers (SEC), Gary Gensler. Dans les minutes qui ont suivi, la devise num&eacute;rique reine a &eacute;tabli un nouveau record absolu &agrave; 99,022,69 dollars l'unit&eacute;, proche du seuil symbolique des 100'000 dollars.
Le pr&eacute;sident &eacute;lu avait dit durant la campagne &eacute;lectorale vouloir &eacute;carter M. Gensler, consid&eacute;r&eacute; dans le milieu comme l'ennemi jur&eacute; des cryptomonnaies, d&egrave;s son arriv&eacute;e au pouvoir. En l'absence d'un cadre l&eacute;gislatif clair, M. Gensler, un ancien banquier, avait choisi une approche r&eacute;pressive des devises num&eacute;riques, qu'il entendait r&eacute;glementer comme des titres financiers classiques.
Sur cette base juridique contest&eacute;e, la SEC a assign&eacute; en justice trois des plus grosses plateformes d'&eacute;changes, Binance, Coinbase et Kraken, ainsi qu'une s&eacute;rie de plus petites entreprises.
Jeudi &eacute;galement, un tribunal f&eacute;d&eacute;ral de Fort Worth, dans l'Etat du Texas, a retoqu&eacute; un nouveau point de r&egrave;glement introduit par la SEC qui revenait &agrave; &eacute;largir la d&eacute;finition de courtier aux plateformes de cryptomonnaies, infligeant un nouveau revers au r&eacute;gulateur. Le gendarme am&eacute;ricain des march&eacute;s a d&eacute;j&agrave; essuy&eacute; plusieurs revers judiciaires, qui l'ont pouss&eacute; &agrave; autoriser la mise sur le march&eacute;, en d&eacute;but d'ann&eacute;e, de nouveaux produits de placement, appel&eacute;s ETF (exchange traded fund), qui permettent de profiter des fluctuations du bitcoin sans en acheter directement.
La volont&eacute; de Donald Trump de se d&eacute;faire de lui avant la fin de son mandat avait occasionn&eacute; un d&eacute;bat entre juristes et universitaires en l'absence de jurisprudence &eacute;tablie. De l'avis g&eacute;n&eacute;ral, le futur pr&eacute;sident am&eacute;ricain aurait pu d&eacute;signer un nouveau pr&eacute;sident de la SEC mais n'aurait pas pu forcer Gary Gensler &agrave; quitter le conseil du r&eacute;gulateur, dont il est l'un des cinq membres.
Nomm&eacute; par le pr&eacute;sident Joe Biden, le sexag&eacute;naire ne devait th&eacute;oriquement achever son mandat de cinq ans au conseil de la SEC qu'en avril 2026.
Terrain d'innovation, le monde des cryptomonnaies et de la "blockchain", technologie sur laquelle sont construites les monnaies num&eacute;riques, repr&eacute;sente aussi un espace propice aux arnaques et escroqueries, car peu r&eacute;gul&eacute; et garantissant une forme d'anonymat. Il a notamment &eacute;t&eacute; le th&eacute;&acirc;tre du plus important scandale financier depuis la chute de Bernard Madoff, &agrave; savoir l'implosion de FTX, fin 2022, &agrave; l'&eacute;poque deuxi&egrave;me plus grosse plateforme d'&eacute;changes de cryptomonnaies.
Son patron, Sam Bankman-Fried, a &eacute;t&eacute; condamn&eacute;, en mars, &agrave; 25 ans de prison pour fraude et association de malfaiteurs. Quant &agrave; celui de Binance, premi&egrave;re plateforme mondiale, il a plaid&eacute; coupable d'infraction &agrave; la l&eacute;gislation am&eacute;ricaine sur le blanchiment en novembre 2023. Dans le cadre d'un accord avec le gouvernement am&eacute;ricain, il a accept&eacute; de d&eacute;missionner. Changpeng Zhao a &eacute;t&eacute; condamn&eacute; &agrave; quatre mois de prison ferme en avril et a &eacute;t&eacute; lib&eacute;r&eacute; en septembre.

Le bitcoin tout proche des 100'000 dollars

Google a d&eacute;nonc&eacute; "un interventionnisme radical" apr&egrave;s que le gouvernement am&eacute;ricain a demand&eacute; &agrave; la justice que le g&eacute;ant technologique c&egrave;de son navigateur Chrome, une sanction historique pour le moteur de recherche d&eacute;j&agrave; &eacute;pingl&eacute; pour ses pratiques anticoncurrentielles.
Dans un document judiciaire mercredi, le minist&egrave;re de la Justice r&eacute;clame une scission des activit&eacute;s de la filiale du groupe Alphabet. Cela interdirait &eacute;galement &agrave; Google de signer des accords avec les constructeurs pour imposer l'utilisation par d&eacute;faut de son moteur de recherche sur les smartphones.
Les autorit&eacute;s veulent aussi emp&ecirc;cher Google de tirer profit de son syst&egrave;me d'exploitation pour mobiles Android pour promouvoir ses autres produits. Elles r&eacute;clament m&ecirc;me que le g&eacute;ant technologique c&egrave;de Android faute de proposer des &eacute;volutions en ce sens.
Si les intentions du futur gouvernement de Donald Trump &agrave; ce sujet restent inconnues, cette requ&ecirc;te marque un changement profond de la part des autorit&eacute;s am&eacute;ricaines de la concurrence. Elles ont essentiellement laiss&eacute; tranquilles les g&eacute;ants des technologies depuis leur &eacute;chec &agrave; d&eacute;manteler Microsoft il y a une vingtaine d'ann&eacute;es.
Les repr&eacute;sentants de la justice "ont choisi de promouvoir un programme interventionniste radical", a affirm&eacute; Kent Walker, pr&eacute;sident des affaires mondiales de Google, r&eacute;agissant aux demandes du gouvernement.
Google a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; jug&eacute; coupable l'&eacute;t&eacute; dernier de pratiques ill&eacute;gales pour &eacute;tablir et maintenir son monopole dans la recherche en ligne par Amit Mehta, un juge f&eacute;d&eacute;ral de Washington.
La prochaine &eacute;tape est d&eacute;sormais de se prononcer sur la peine impos&eacute;e &agrave; l'entreprise et donc les r&eacute;ponses &agrave; apporter &agrave; sa position dominante. Google devrait faire des propositions le mois prochain avant une audience pr&eacute;vue en avril devant le juge Amit Mehta.
Quelle que soit la d&eacute;cision du juge Mehta, Google devrait faire appel de cette d&eacute;cision ce qui prolongera le processus pendant dans des ann&eacute;es.
L'affaire risque de finir entre les mains de la Cour supr&ecirc;me et reste suspendue &agrave; l'arriv&eacute;e au pouvoir en janvier de Donald Trump. Le milliardaire r&eacute;publicain va placer une nouvelle &eacute;quipe &agrave; la t&ecirc;te des autorit&eacute;s de la concurrence et a souffl&eacute; le chaud et le froid sur ses intentions concernant les g&eacute;ants technologiques.
Il a nomm&eacute;, pour diriger le r&eacute;gulateur am&eacute;ricain des t&eacute;l&eacute;coms, la FCC, Brendan Carr, qui veut "d&eacute;manteler le cartel de la censure" impos&eacute;, selon lui, aux conservateurs par les g&eacute;ants de la tech que sont Facebook, Google, Apple ou encore Microsoft.
Mais le pr&eacute;sident &eacute;lu a aussi indiqu&eacute; qu'un d&eacute;mant&egrave;lement serait excessif.
<h2>Sommes mirobolantes</h2>
Le minist&egrave;re de la Justice veut que Google se s&eacute;pare de Chrome, le navigateur internet le plus utilis&eacute; au monde, parce qu'il constitue un point d'acc&egrave;s majeur au moteur de recherche, sapant ainsi les chances de potentiels concurrents.
Selon le site StatCounter, Google pesait, en septembre, 90% du march&eacute; mondial de la recherche en ligne et m&ecirc;me 94% sur les smartphones.
"L'approche du minist&egrave;re de la Justice entra&icirc;nerait un exc&egrave;s de pouvoir sans pr&eacute;c&eacute;dent de la part du gouvernement qui nuirait aux consommateurs, aux d&eacute;veloppeurs et aux petites entreprises am&eacute;ricaines - et mettrait en p&eacute;ril le leadership &eacute;conomique et technologique mondial de l'Am&eacute;rique", a encore r&eacute;agi Kent Walker, le responsable de Google.
Adam Kovacevich, directeur g&eacute;n&eacute;ral de l'organisation industrielle Chamber of Progress, a estim&eacute; que les exigences du gouvernement &eacute;taient "extravagantes" et d&eacute;fiaient les normes juridiques, appelant plut&ocirc;t &agrave; des rem&egrave;des plus cibl&eacute;s.
Le proc&egrave;s, qui s'est termin&eacute; l'ann&eacute;e derni&egrave;re, a examin&eacute; les accords confidentiels de Google avec les fabricants de smartphones, y compris Apple.
Ces accords impliquent des paiements substantiels pour s&eacute;curiser le moteur de recherche de Google en tant qu'option par d&eacute;faut sur les navigateurs, les iPhones et autres appareils.
Le juge a d&eacute;termin&eacute; que cet arrangement fournissait &agrave; Google un acc&egrave;s in&eacute;gal&eacute; aux donn&eacute;es des utilisateurs, lui permettant de d&eacute;velopper son moteur de recherche pour en faire une plate-forme dominante mondialement.
A partir de cette position, Google a &eacute;tendu son empire technologique et de collecte de donn&eacute;es pour inclure le navigateur Chrome, Maps et le syst&egrave;me d'exploitation des smartphones, Android.
Les dix semaines de proc&egrave;s avaient permis de r&eacute;v&eacute;ler les sommes mirobolantes vers&eacute;es par la filiale d'Alphabet pour s'assurer de l'installation par d&eacute;faut de Google Search, notamment sur les smartphones fabriqu&eacute;s par Apple et Samsung.
Les poursuites qui avaient &eacute;t&eacute; lanc&eacute;es lors du premier mandat de Donald Trump (2017-2021) et continu&eacute;es sous la pr&eacute;sidence de Joe Biden, pourraient remodeler le march&eacute; de la recherche en ligne, si le juge retient les propositions du gouvernement.

Google menacé d'un démantèlement par la justice américaine

Le groupe vaudois souhaite promouvoir "des solutions innovantes pour am&eacute;liorer l'efficacit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique et r&eacute;duire l'empreinte carbone de ses clients", explique-t-il dans un communiqu&eacute;, ajoutant que la technologie d&eacute;velopp&eacute;e par Yord s'aligne parfaitement avec ces objectifs.
Fond&eacute;e en 2021 par quatre ing&eacute;nieurs et bas&eacute;e &agrave; Fribourg, la jeune soci&eacute;t&eacute; propose un bo&icirc;tier connect&eacute; aux installations de chauffage existantes. Celui-ci permet d'analyser le comportement thermique du b&acirc;timent et les habitudes des occupants pour optimiser le fonctionnement du chauffage.
"Cette approche permet de rapidement r&eacute;aliser des &eacute;conomies d'&eacute;nergie pouvant atteindre 40%, tout en maintenant un niveau de confort optimal", souligne le communiqu&eacute;. En outre, Yord offre des services compl&eacute;mentaires tels que le contr&ocirc;le de la qualit&eacute; de l'air et des rapports annuels d&eacute;taillant les &eacute;conomies r&eacute;alis&eacute;es.
Romande Energie insiste sur le fait que le parc immobilier helv&eacute;tique est encore responsable de 40% des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre.

Romande Energie investit dans une start-up fribourgeoise

L'horaire CFF a subi une refonte complète: sa structure de base, qui date des années 2000, a été adaptée pour absorber les contraintes liées aux nombreux chantiers de modernisation et développement de l'infrastructure ferroviaire, indiquent vendredi les CFF. Le nouvel horaire modifie les minutes de départ de quasiment tous les trains en Suisse romande. La clientèle devra donc changer ses habitudes.
 Renens (VD) sera desservi par les convois grandes lignes: les trains InterCity IC1 et IC5, RegioExpress RE33 et InterRegio IR90 s'y arrêteront. L&#8217;offre entre le pied du Jura, via Bienne, Neuchâtel, Yverdon-les-Bains et le nœud ferroviaire de Lausanne/Renens est renforcée. Les trains IC5 circuleront chaque demi-heure sur cet axe.

15% de trains en plus en Suisse romande

Le lucernois explique adapter ses capacités aux conditions économiques actuelles et à la faiblesse persistante de la demande. 
 "Ces mesures visent à assurer à long terme et de manière optimisée la sécurité sur les sites de production en Suisse, en Allemagne et en France", souligne le communiqué publié vendredi.
 En Suisse, 130 places de travail sur les 750 du site d'Emmenbrücke doivent être supprimées, aussi bien dans la production que dans l'administration. "Il est probable que les fluctuations naturelles ne suffisent pas, ce qui nécessitera le licenciement de 80 collaborateurs". Une consultation est en cours.
 La réduction de capacités passe par la suppression de 530 postes de travail supplémentaires et la réduction du temps de travail hebdomadaire pour 270 emplois à plein temps. En Allemagne, le temps de travail hebdomadaire est ainsi raboté de 15%. 
 Ces mesures seront "largement effectives en 2025", prévient le groupe, qui compte faire passer ses effectifs sous la barre des 7000 personnes au premier semestre 2025. Il en revendique actuellement environ 10'000 sur son site internet.

Swiss Steel biffe 800 postes

Glacier 3000 aux Diablerets a officiellement inaugur&eacute; jeudi son nouveau b&acirc;timent Botta, enti&egrave;rement r&eacute;nov&eacute; &agrave; la suite d'un incendie en septembre 2022. Une c&eacute;r&eacute;monie a eu lieu en pr&eacute;sence de la ministre vaudoise Isabelle Moret et de l'architecte Mario Botta.
Isabelle Moret a dit esp&eacute;rer que ce nouveau restaurant devienne "aussi embl&eacute;matique dans l'esprit des visiteurs" que ne l'est la Tour Eiffel &agrave; Paris. Interrog&eacute;e par Keystone-ATS, la conseill&egrave;re d'Etat en charge du tourisme a vant&eacute; un b&acirc;timent "plus beau, plus moderne, plus pratique et plus durable" qu'il ne l'&eacute;tait avant l'incendie. Et de promettre "une exp&eacute;rience bluffante" &agrave; tous les skieurs et visiteurs qui, de Suisse ou de l'&eacute;tranger, s'aventureront jusqu'&agrave; Glacier 3000.
Selon elle, le site repr&eacute;sente "un endroit phare" de la strat&eacute;gie touristique 4 saisons du canton, Glaciers 3000 offrant de multiples possibilit&eacute;s &agrave; diff&eacute;rentes p&eacute;riodes de l'ann&eacute;e.
Ce nouveau b&acirc;timent a &eacute;t&eacute; imagin&eacute; par Mario Botta, lui qui avait d&eacute;j&agrave; contribu&eacute; au projet initial en 2000 avant de se retirer en raison de d&eacute;saccords avec les promoteurs de l'&eacute;poque. Le c&eacute;l&egrave;bre architecte tessinois a dit jeudi sa "forte &eacute;motion" d'assister &agrave; "la renaissance" de son restaurant. "L'utilisation de nouvelles technologies a permis de le rendre encore meilleur", a-t-il affirm&eacute;.
<h2>600 panneaux solaires</h2>
Changement le plus visible, la fa&ccedil;ade sud de l'&eacute;difice a &eacute;t&eacute; transform&eacute;e en microcentrale solaire alpine et recouverte de plus de 600 panneaux photovolta&iuml;ques afin de couvrir les besoins &eacute;nerg&eacute;tiques de l'&eacute;tablissement. L'aspect ext&eacute;rieur du b&acirc;timent est sinon quasiment identique, pour des raisons d'autorisations de construire.
L'int&eacute;rieur, lui, a &eacute;t&eacute; repens&eacute;. De nouvelles fen&ecirc;tres panoramiques dans les angles ont notamment &eacute;t&eacute; ajout&eacute;es. Les travaux ont aussi permis un gain de surface de 35 m2 par &eacute;tage.
Le site se d&eacute;compose en trois espaces de restauration d'une capacit&eacute; totale de 480 places, r&eacute;partis sur trois &eacute;tages. Une terrasse panoramique de 250 m2 a aussi &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e sur le toit, offrant une vue sur le Cervin et 24 sommets de plus de 4000 m.
Le co&ucirc;t total de la reconstruction s'est &eacute;lev&eacute; &agrave; 30 millions de francs.
<h2>Brumisateurs contre le feu</h2>
En mati&egrave;re &eacute;nerg&eacute;tique, les 600 panneaux solaires ajout&eacute;s sur la fa&ccedil;ade et les avant-toits ont de quoi rendre le b&acirc;timent quasiment autonome. La chaleur d&eacute;gag&eacute;e par la ventilation des cuisines et le fonctionnement des chambres froides sera r&eacute;cup&eacute;r&eacute;e pour produire de l'eau chaude.
L'isolation du b&acirc;timent a aussi &eacute;t&eacute; revue pour minimiser la perte de chaleur, un point particuli&egrave;rement important &agrave; 3000 m d'altitude. La s&eacute;curit&eacute; incendie a par ailleurs &eacute;t&eacute; am&eacute;lior&eacute;e. Un nouveau syst&egrave;me d'extinction du feu &agrave; l'aide de brumisateurs a &eacute;t&eacute; install&eacute;.
Pour rappel, l'incendie s'&eacute;tait d&eacute;clar&eacute; dans la nuit du 18 au 19 septembre 2022. Personne ne se trouvait alors dans le b&acirc;timent. Si le t&eacute;l&eacute;ph&eacute;rique &eacute;tait rest&eacute; intact, le restaurant avait &eacute;t&eacute; d&eacute;truit.
L'enqu&ecirc;te est toujours en cours pour d&eacute;terminer les causes exactes du sinistre. Tout acte criminel a toutefois d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; &eacute;cart&eacute;, les enqu&ecirc;teurs, s'orientant plut&ocirc;t vers un probl&egrave;me technique.

Glacier 3000 retrouve son restaurant

Après avoir pointé en cinquième position en 2023, la Suisse est repassée à la seconde place dans l'édition 2024 de l'"IMD World Digital Competitiveness Ranking" publié jeudi. Elle se fait devancer par Singapour, mais se place devant le Danemark.
 Selon l'étude annuelle de l'IMD, la Suisse a accompli d'importants progrès en matière d'exportations de haute-technologie, de participation au numérique et de cybersécurité. Le pays est cependant encore à la traîne en matière d'infrastructure, ne se plaçant qu'en 52e position pour la vitesse de l'internet sans fil.

Compétitivité numérique: Suisse au 2e rang

Les employés des secteurs de la vente et de la logistique devraient majoritairement profiter des augmentations de salaire, indique jeudi la filiale de Migros dans un communiqué.
 Le salaire minimum sera en outre augmenté de 50 francs. Depuis 2019, Denner a augmenté les revenus les plus modestes d'un total de 425 francs par mois, précise le communiqué.
 Enfin, le congé de maternité sera prolongé de 18 à 19 semaines. De plus, les cotisations à la caisse de pension Denner seront encore augmentées aux frais de l'employeur.
 Selon Denner, ces mesures visent à renforcer le pouvoir d'achat des salariés et à favoriser la conciliation entre vie privée et vie professionnelle. Elles entreront en vigueur le 1er janvier 2025.

Denner augmente les salaires

Tegut n'a pas été en mesure d'exploiter le potentiel du marché existant ces dernières années, explique Migros Zurich dans un communiqué publié jeudi. La coopérative régionale fait état d'une évolution insuffisante des ventes et de la rentabilité.
 Au total, 120 postes à temps plein au total seront supprimés dans les services centraux. Les supermarchés qui ne génèrent pas les résultats nécessaires seront mis en vente. Selon l'état actuel de la planification, de nouveaux exploitants sont recherchés pour environ 10% des magasins.
 Par ailleurs, Thomas Gutberlet, directeur général de Tegut depuis 2009, a décidé de quitter l'entreprise avec effet immédiat.
 "Nous sommes convaincus que ces mesures drastiques sont nécessaires pour assurer l'avenir de Tegut et obtenir des résultats solides à l'avenir", déclare Patrik Pörtig, directeur général de la coopérative Migros Zurich, cité dans le communiqué.
 D'après le rapport annuel de la coopérative zurichoise, Tegut a réalisé en 2023 un chiffre d'affaires net équivalent à 1,24 milliard de francs, en recul de 0,9% par rapport à l'année précédente.

Migros Zurich supprime 120 postes chez Tegut

"Klarna annonce la soumission confidentielle d'un projet de déclaration d'enregistrement à la SEC pour son projet d'introduction en bourse", écrit le groupe dans un communiqué. Ni le nombre de titres offerts ni le prix de l'action n'ont encore été déterminés, précise-t-il.
 Klarna a récemment été valorisé 14,6 milliards de dollars lors d'une opération comptable de l'un de ses actionnaires, le fonds britannique Chrysalis, a rapporté Bloomberg. Cette valorisation s'est largement appréciée en deux ans puisque Klarna valait seulement 6,7 milliards de dollars lors de sa levée de fonds en juillet 2022.
 La fintech suédoise, qui avait atteint une valorisation record de 45,6 milliards de dollars en juin 2021, s'est ensuite retrouvée prise dans la tempête financière mondiale née de la flambée de l'inflation et des taux d'intérêt ayant refroidi l'appétit des investisseurs pour la "tech". Klarna a entrepris de transformer son activité ces derniers mois, développant ses services financiers (portefeuille numérique, cashback) concurrençant les banques de détail.
 Elle a vendu son activité de paiement pour le compte de magasins, Klarna Checkout, en juin, à un consortium d'investisseurs. Pour le premier semestre de cette année, Klarna a annoncé en août un bénéfice d'exploitation ajusté de 673 millions de couronnes suédoises (58 millions d'euros), contre une perte de 456 millions (40 millions d'euros) un an plus tôt. La fintech a affiché une augmentation de 27% de son chiffre d'affaires à 13,3 milliards de couronnes suédoises.
 Klarna propose au consommateur des paiements différés, lui permettant d'acheter un article et de le rembourser en plusieurs échéances, soit à court terme sans intérêt soit à plus long terme avec un intérêt.

Klarna veut entrer en Bourse

A la suite de l'annonce de l'acquisition de Vodafone Italia le 15 mars dernier, Swisscom a notifi&eacute; l'op&eacute;ration le 17 septembre &agrave; l'Autorit&agrave; per le Garanzie nelle Comunicazioni (AGCOM), laquelle l'a approuv&eacute;e le 6 novembre, pr&eacute;cise mercredi le num&eacute;ro un suisse des t&eacute;l&eacute;coms.
Le rachat de la filiale italienne du g&eacute;ant britannique Vodafone pour quelque 8 milliards de francs doit encore recevoir l'approbation du gendarme italien de la concurrence (Autorit&agrave; Garante della Concorrenza e del Mercato, AGCM), celui-ci ayant ouvert une enqu&ecirc;te approfondie, ainsi que du minist&egrave;re des entreprises et du Made in Italy.
L'acquisition de Vodafone Italia a d&eacute;j&agrave; re&ccedil;u le feu vert de la Commission europ&eacute;enne, de la pr&eacute;sidence du Conseil des ministres en Italie (l&eacute;gislation Golden Power) ainsi que de la Commission suisse de la concurrence (COMCO). Swisscom s'attend &agrave; conclure la transaction au premier trimestre 2025.

Le rachat de Vodafone Italia progresse

L'h&ocirc;te de la conf&eacute;rence annuelle de l'ONU sur le climat, le pr&eacute;sident azerba&iuml;djanais Ilham Aliev, a d&eacute;fendu mardi le droit des pays &agrave; exploiter leurs ressources p&eacute;troli&egrave;res et gazi&egrave;res, en ouverture d'un sommet de dirigeants mondiaux &agrave; Bakou. Ilham Aliev a assum&eacute; son expression de "cadeau de Dieu", pour d&eacute;signer les hydrocarbures qui ont fait la richesse de l'Azerba&iuml;djan.
Il a rappel&eacute; que l'Union europ&eacute;enne lui avait demand&eacute; de fournir plus de gaz, apr&egrave;s la crise &eacute;nerg&eacute;tique de 2022. "Toute ressource naturelle, p&eacute;trole, gaz, vent, solaire, or, argent, cuivre: ce sont des ressources naturelles et on ne doit pas reprocher aux pays d'en avoir et de les fournir aux march&eacute;s, car les march&eacute;s en ont besoin", a dit Ilham Aliev. Les "media fake news" des Etats-Unis, "premier producteur mondial" d'&eacute;nergies fossiles, "feraient mieux de se regarder dans le miroir".
<h2>Annonce britannique</h2>
L'&eacute;missaire du pr&eacute;sident d&eacute;mocrate Joe Biden, John Podesta, est pr&eacute;sent pour rassurer ses partenaires. Seuls quelques pays du G20 seront repr&eacute;sent&eacute;s par un chef d'Etat ou de gouvernement, dont le Royaume-Uni avec son Premier ministre travailliste Keir Starmer.
"Il est tr&egrave;s important que le Royaume-Uni fasse preuve de leadership", a-t-il d&eacute;clar&eacute; mardi matin &agrave; Bakou &agrave; des journalistes. M. Starmer s'est dit "r&eacute;joui de travailler avec le pr&eacute;sident Trump, bien s&ucirc;r, comme nous le faisons avec tous les dirigeants internationaux".
Les Europ&eacute;ens, eux, ne se bousculent pas &agrave; Bakou. Emmanuel Macron, Olaf Scholz et la pr&eacute;sidente de la Commission europ&eacute;enne sont absents au sommet de mardi et mercredi. L'UE sera notamment repr&eacute;sent&eacute;e par le Hongrois Viktor Orban, qui assure la pr&eacute;sidence tournante du Conseil, Andrzej Duda (Pologne), Pedro Sanchez (Espagne) et Giorgia Meloni (Italie).
Pour la Suisse, le ministre de l'environnement et de l'&eacute;nergie Albert R&ouml;sti sera pr&eacute;sent dans la deuxi&egrave;me partie de la conf&eacute;rence.
<h2>Premier projet d'accord financier rejet&eacute;</h2>
Quelque 52'000 participants sont attendus sur les deux semaines de la COP29, dans le stade olympique de Bakou, sur les bords de la Caspienne, mer dans laquelle l'Azerba&iuml;jan pr&eacute;voit une forte expansion de sa production de gaz naturel.
Certes, entre la r&eacute;&eacute;lection de Trump, le retard du premier jour et l'absence de plusieurs dirigeants majeurs, "ce n'est pas une situation id&eacute;ale. (...) Mais en 30 ans de COP, ce n'est pas la premi&egrave;re fois qu'on fait face &agrave; des obstacles" et "tout est encore tout &agrave; fait possible", a confi&eacute; mardi &agrave; l'AFP le ministre canadien de l'Environnement, Steven Guilbeault.

L'Azerbaïdjan défend le pétrole à la COP29

Baisse des taux directeurs oblige, la r&eacute;mun&eacute;ration des comptes d'&eacute;pargne recule aussi. Et avec les futurs assouplissements mon&eacute;taires attendus par la Banque nationale suisse (BNS), les taux d'int&eacute;r&ecirc;t des &eacute;pargnants devraient encore fondre davantage.
En moyenne, un compte d'&eacute;pargne standard en francs pour adulte est actuellement r&eacute;mun&eacute;r&eacute; &agrave; hauteur de 0,5%, contre 0,8% fin 2023, selon les donn&eacute;es recueillies mardi par le portail comparatif Moneyland.ch. Avec une inflation plafonnant &agrave; 0,6% sur un an en octobre, l'&eacute;pargnant perd donc de l'argent sur son placement.
<h2>Diff&eacute;rences notables</h2>
Les diff&eacute;rences entre &eacute;tablissements sont cependant importantes avec des taux &agrave; 1,5% propos&eacute;s par les plus g&eacute;n&eacute;reux ou 0% pour les plus avares. Les taux de r&eacute;mun&eacute;ration &eacute;lev&eacute;s peuvent cependant &ecirc;tre li&eacute;s &agrave; des conditions particuli&egrave;res, comme un plafond de d&eacute;p&ocirc;t, pr&eacute;vient le comparateur en ligne.
La plupart des &eacute;conomistes tablant sur de nouvelles baisses du taux directeur par la BNS en d&eacute;cembre et mars, les taux des comptes d'&eacute;pargne devraient aussi continuer &agrave; reculer. "Mais comme les taux sont aussi un instrument de marketing pour attirer de nouveaux clients, il existera toujours des banques qui proposeront des taux nettement sup&eacute;rieurs &agrave; la moyenne", ont soulign&eacute; les experts de Moneyland.ch.

Les épargnants perdent de l'argent sur leur placement

Nintendo, le g&eacute;ant nippon du jeu vid&eacute;o, a annonc&eacute; mardi l'ouverture en d&eacute;cembre d'une zone d&eacute;di&eacute;e &agrave; son c&eacute;l&egrave;bre gorille Donkey Kong au parc d'attractions Universal Studios au Japon. Il s'agit d'une nouvelle &eacute;tape dans sa strat&eacute;gie d'expansion au-del&agrave; des consoles.
Cette nouvelle aire, qui ouvrira ses portes le 11 d&eacute;cembre, sera une extension de la zone "Super Nintendo World" ouverte en 2020, doublant quasiment la surface d&eacute;di&eacute;e &agrave; la marque sur place. Dans cet univers de jungle, les visiteurs pourront notamment d&eacute;couvrir des attractions comme un chariot de la mine cheminant &agrave; l'int&eacute;rieur d'un gigantesque "temple d'or" ou participer &agrave; des duels de congas.
Universal Studios Japan a attir&eacute; l'an dernier 16 millions de visiteurs, ce qui en fait le troisi&egrave;me parc d'attractions le plus visit&eacute; au monde, selon la soci&eacute;t&eacute; de conseil Aecom.
<h2>De l'&eacute;chec au succ&egrave;s</h2>
Donkey Kong est n&eacute; d'un &eacute;chec, quand, au d&eacute;but des ann&eacute;es 1980, Nintendo doit d'urgence cr&eacute;er un nouveau jeu pour reconvertir des milliers de bornes d'arcade de l'entreprise ayant fait un flop commercial aux Etats-Unis.
Shigeru Miyamoto, alors jeune cr&eacute;ateur, imagine d'abord un jeu dans l'univers de Popeye, mais pour des raisons de droit doit transformer ses personnages: c'est la naissance de "Donkey Kong", dont la borne d'arcade est mise en vente en juillet 1981.
Le personnage contr&ocirc;l&eacute; par le joueur n'est pas le fameux gorille, mais un petit bonhomme sautillant qui n'a pas encore de nom. Il deviendra Mario, le plombier le plus c&eacute;l&egrave;bre au monde, finissant par voler la vedette &agrave; Donkey Kong.
Le gorille &agrave; cravate rouge s'imposera cependant comme un personnage incontournable de Nintendo, pr&eacute;sent dans de nombreux titres, comme les "Mario Kart" ou "Super Smash Bros.", en plus de ses propres aventures.

Donkey Kong débarque dans le parc Universal au Japon

Les cryptomonnaies continuent de s'envoler avec le retour prévu à la Maison-Blanche de Donald Trump, vainqueur de l'élection présidentielle américaine qui promet de déréglementer ce secteur, à contre-courant de l'approche plus restrictive privilégiée par l'actuel président Joe Biden.
 "La position favorable aux cryptomonnaies de Trump et sa promesse audacieuse de faire des Etats-Unis la 'capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies' ont injecté un nouveau carburant dans la frénésie des devises numériques", a souligné Stephen Innes de SPI Asset Management.
 Sur le marché des changes le dollar progressait de 0,1% face à la devise nippone, à 153,90 yens pour un dollar. Il était stable face à la monnaie commune européenne, à 1,0654 dollar pour un euro.

Le bitcoin poursuit son ascension

Débutés courant octobre, ces soldes de la Fête des célibataires, lancés en 2009 par le géant chinois du e-commerce Alibaba, sont devenus un événement commercial majeur, avec des rabais qui attirent les clients sur les principales plateformes de vente en ligne du pays.
 Le nom de cette période de soldes tire son nom de la date (11/11), une succession de "1" symbole du célibat.
 En 2023, pour la deuxième année consécutive, ni Alibaba ni son principal rival en Chine, JD.com, n'avaient publié de chiffres de vente détaillés.
 La Chine fait face à une faible demande intérieure depuis la pandémie de Covid-19, dont la deuxième économie mondiale a du mal à pleinement se relever.
 Les prix à la consommation ont augmenté dans le pays à un rythme plus lent en octobre sur un an que le mois précédent, selon des données officielles publiées samedi. Un nouveau signe d'une demande encore léthargique.
 Les autorités ont lancé des salves de mesures ces dernières semaines pour soutenir la croissance économique, les plus fortes depuis plusieurs années, notamment des réductions de taux directeurs et un relèvement de la limite d'endettement des collectivités locales.
 Mais nombre d'analystes soulignent qu'en l'absence de mesures plus concrètes pour stimuler la consommation des ménages, la croissance atteindra difficilement ses niveaux d'avant la pandémie.
 Des analystes de la banque ING s'attendent toutefois pour cette édition 2024 de la Fête des célibataires à de "solides chiffres de croissance", ont-ils indiqué dans une note.
 Ces soldes "devraient générer plus de 1.200 milliards de yuans" (156 milliards d'euros) de ventes, ce qui représenterait une "croissance de 15%" par rapport à l'an dernier, prévoit VO2 Asia Pacific, un cabinet de conseil basé à Shanghai, spécialisé dans l'économie numérique.
 Ces chiffres donnent cependant une vision partielle de la réalité.
 "De nombreux consommateurs achètent en masse pour atteindre des seuils de remise, avant de retourner ensuite les produits. Cela réduit les marges et nuit à la perception de la marque", a souligné Vincent Marion, cofondateur de VO2 Asia Pacific.
 "Plutôt que de se focaliser uniquement sur les réductions, les marques doivent construire des relations durables avec leurs clients", juge-t-il.

La Chine prend le pouls de sa consommation

Peu avant 10h30, les cloches se sont &eacute;lanc&eacute;es une &agrave; une, actionn&eacute;es par des moteurs, jusqu'&agrave; former un ballet harmonieux, selon des journalistes de l'AFP sur place. Cinq minutes bouleversantes pour ceux qui y ont assist&eacute;.
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🔔 Les cloches de Notre-Dame ont retenti ce matin pour la premi&egrave;re fois depuis l'incendie de 2019 <a href="https://t.co/i7ZITPW19s">pic.twitter.com/i7ZITPW19s</a>
&mdash; BFMTV (@BFMTV) <a href="https://twitter.com/BFMTV/status/1854852702422946240?ref_src=twsrc%5Etfw">November 8, 2024</a></blockquote>

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"On a tous ressenti une &eacute;motion intense, c'est une voix qui s'&eacute;tend, qui rapproche. On est le 8 novembre et Notre-Dame nous dit 'je suis l&agrave;, je vous attends'", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP le p&egrave;re Guillaume Normand, vice-recteur de la cath&eacute;drale.
Les huit cloches n'avaient plus retenti dans le ciel de Paris depuis le 15 avril 2019, date de l'incendie qui a ravag&eacute; la cath&eacute;drale, chef d'oeuvre de l'art gothique b&acirc;ti il y plus de 850 ans.
<h2>"Premier essai concluant"</h2>
"C'est une belle &eacute;tape, importante, symbolique", a salu&eacute; Philippe Jost, responsable de la restauration de Notre-Dame de Paris. Car "toutes les cloches ensemble, c'est la premi&egrave;re fois".
"Tout n'est encore parfait. On va r&eacute;gler &ccedil;a &agrave; la perfection mais ce premier essai est concluant", a d&eacute;clar&eacute;, &eacute;mu, Alexandre Gougeon, de l'entreprise Gougeon, chef de projet de la repose des cloches pour le groupement ATC, saluant "un bel aboutissement".
Ce signal sonore marque une &eacute;tape suppl&eacute;mentaire dans la r&eacute;surrection de l'une des plus grandes cath&eacute;drales d'Occident, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, et un des monuments les plus visit&eacute;s d'Europe.
<h2>De 800 kg &agrave; 4 tonnes</h2>
Lors de l'incendie, les flammes avaient atteint une partie du beffroi nord de l'&eacute;difice, qui a d&ucirc; &ecirc;tre restaur&eacute;. Pour ce faire, les huit cloches de cette tour ont &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;es avec soin, nettoy&eacute;es de la poussi&egrave;re de plomb et restaur&eacute;es, la plupart en Normandie, avant de regagner leur &eacute;crin initial.
De "Gabriel", et ses plus de quatre tonnes, &agrave; la plus petite "Jean-Marie" (800 kg environ), baptis&eacute;e en hommage au cardinal Jean-Marie Lustiger, archev&ecirc;que de Paris de 1981 &agrave; 2005, ces huit cloches ont fait leur retour &agrave; Notre-Dame mi-septembre lors d'une c&eacute;r&eacute;monie en petit comit&eacute; et ont &eacute;t&eacute; b&eacute;nies &agrave; l'occasion.
<h2>250 entreprises, 700 millions d'euros</h2>
A un mois de sa r&eacute;ouverture, Notre-Dame de Paris a retrouv&eacute; sa silhouette famili&egrave;re et s'appr&ecirc;te &agrave; recevoir ses premiers visiteurs le 7 d&eacute;cembre, avant une messe le lendemain.
Le chantier aura mobilis&eacute; 250 entreprises, des centaines d'artisans et co&ucirc;t&eacute; pr&egrave;s de 700 millions d'euros, financ&eacute;s par 846 millions d'euros de dons.
Les contours de la c&eacute;r&eacute;monie du 7 d&eacute;cembre restent toutefois flous, mais "il y aura de tr&egrave;s bons artistes, de tr&egrave;s grands artistes de renomm&eacute;e internationale, c'est ce que m&eacute;rite la cath&eacute;drale", a d&eacute;clar&eacute; vendredi Philippe Jost sur RTL, levant le voile sur un secret bien gard&eacute;.
Des articles de presse ont &eacute;voqu&eacute; la pr&eacute;sence de l'ex-Beatles, Paul McCartney, une &eacute;ventualit&eacute; encore jamais confirm&eacute;e.
<h2>D&eacute;fi relev&eacute;</h2>
Seule certitude &agrave; ce stade: le pr&eacute;sident Emmanuel Macron prendra la parole "dans la cath&eacute;drale". "Si on sera le 7 d&eacute;cembre devant Notre-Dame de Paris rouverte, c'est parce qu'il a lanc&eacute; ce d&eacute;fi de (reconstruction en) 5 ans", a soulign&eacute; M. Jost.
Notre-Dame accueillait 12 millions de visiteurs en 2017. Le dioc&egrave;se et l'&eacute;tablissement public s'attendent &agrave; en recevoir "14 &agrave; 15 millions" apr&egrave;s la r&eacute;ouverture, ce qui s'accompagnera d'une nouvelle signal&eacute;tique, d'un plan de circulation repens&eacute; et d'un syst&egrave;me de r&eacute;servation en ligne.
Lorsqu'ils entreront dans la cath&eacute;drale, fid&egrave;les et visiteurs d&eacute;couvriront un axe central &eacute;pur&eacute;, un tout nouveau mobilier liturgique minimaliste en bronze brun, un mur-reliquaire contemporain en bois de c&egrave;dre et pav&eacute;s de verre formant une aur&eacute;ole et abritant la couronne d'&eacute;pines du Christ, et une cath&eacute;drale lumineuse.
Les murs encrass&eacute;s par l'incendie et le temps ont retrouv&eacute; la blondeur de leurs pierres. Contempler la cath&eacute;drale r&eacute;nov&eacute;e est "un &eacute;merveillement", a assur&eacute; M. Jost.

Les cloches de Notre-Dame peuvent à nouveau sonner

Durant la période sous revue, le chiffre d'affaires s'est contracté de 1% à 10,08 milliards d'euros (9,5 milliards de francs), selon le communiqué paru vendredi. Le résultat d'exploitation courant a plongé de 17% à 2,21 milliards, tandis que la marge opérationnelle s'est effondrée de 410 points de base à 21,9%.
 En fin de compte, le résultat net est passé de 1,51 milliard à 457 millions.
 Celui-ci ressort nettement en-dessous des attentes des analystes sondés par AWP qui anticipaient 1,88 milliard. Le chiffre d'affaires était attendu à 10,18 milliards d'euros, le résultat opérationnel à 2,33 milliards pour une marge afférente à 22,9%.

Richemont voit ses résultats reculer

C'est ce qu'a indiqué Myriam Meier, responsable commerce de détail à l'institut d'enquêtes de marché GFK, au cours d'une intervention qu'elle donnait au Retail Forum qui se tenait jeudi à l'Aéroport de Zurich.
 Pourtant le commerce en ligne de seconde main n'est pas encore aussi bien établi en Suisse qu'à l'étranger. En France, par exemple, la plateforme spécialisée dans les vêtements Vinted s'arroge la troisième plus importante part du marché dans le e-commerce. 
 En Italie, elle arrive quatrième, juste derrière un autre spécialiste du deuxième main, Ebay. Ce dernier se place au troisième rang en Allemagne également.
 Cela ne constitue pas une surprise, "en France il est par exemple tout à fait habituel d'acheter de gros appareils d'occasion comme un aspirateur", a illustré l'experte.
 La Suisse rattrape quelque peu son retard, selon Myriam Meier, le nombre d'adeptes a progressé de 10 points de pourcentage ces derniers mois et s'établit à 47%, selon l'enquête réalisée par GFK. Cette évolution est due au souhait d'une consommation plus durable, mais aussi à une situation financière plus tendue des ménages.

Commerce en ligne de seconde main timide

Les 345 sociétés interrogées par la banque aux trois clés devraient, en moyenne, relever leurs rétributions de 1,4% en 2025. C'est moins que les 1,8% enregistrés cette année, mais grâce au ralentissement du renchérissement, les salaires réels, soit ajustés de l'inflation, devraient augmenter plus fortement "et compenser presque entièrement la perte de pouvoir d'achat subie depuis 2022", ont détaillé les économistes d'UBS jeudi dans leur étude.
 Concrètement, les salaires réels sont attendus en hausse de 0,7% en 2025, soit autant que cette année.
 Tous les employés ne sont cependant pas logés à la même enseigne, les plus fortes hausses (+2% en nominal) étant anticipées dans les domaines des services informatiques et des télécoms, ainsi que de l'énergie, de la gestion de l'approvisionnement et des déchets.
 Les plus faibles augmentations (+1%) sont par contre prévues dans le commerce de détail, les médias et les sociétés actives dans les matériaux de construction.
 En 2024, l'inflation devrait s'élever entre 1,1% et 1,3% selon les différentes projections. L'année prochaine, elle devrait ralentir entre 0,6% et 1%. Dans l'immédiat, l'élection de Donald Trump à la présidence de Etats-Unis et ses promesses de relèvement des droits de douane ne devraient pas avoir d'impact sur les projections d'inflation, a souligné l'économiste Maxime Botteron lors d'une visio-conférence.
 <h2>Légère hausse du taux de chômage</h2>
 L'amélioration du pouvoir d'achat est cependant à nuancer, en raison de la forte hausse des primes d'assurance-maladie de 6% en moyenne pour 2025, qui n'est pas prise en compte dans le calcul du taux d'inflation. "De nombreux ménages suisses devraient donc encore ressentir une baisse du pouvoir d'achat", a déploré l'économiste Florian Germanier.
 Les entreprises sondées par UBS ont aussi constaté une diminution des difficultés de recrutement. Alors qu'elles étaient 73% à indiquer en 2023 avoir du mal à combler les postes vacants, elles ne sont plus que 58% cette année dans ce cas de figure.
 L'environnement économique devrait, lui, s'améliorer l'année prochaine, la Suisse ayant enregistré des signes de stabilisation dans le secteur industriel. "En 2025, l'amélioration de la conjoncture européenne devrait pousser la demande pour les produits suisses", ce qui devrait également soutenir les exportations helvétiques et entraîner une hausse des investissements.
 Si le produit intérieur brut (PIB) doit passer de 1,0% cette année à 1,5% la prochaine, le taux de chômage est également attendu en légère hausse. A 2,5% en 2024, il doit monter à 2,8% l'exercice suivant, selon les projections de la banque zurichoise.

Salaires attendus en hausse en 2025 (étude)

Les faillites d'entreprises en Suisse ont nettement acc&eacute;l&eacute;r&eacute; entre janvier et septembre. Le secteur de l'automobile enregistre notamment une envol&eacute;e alors que, de son c&ocirc;t&eacute;, le domaine de la construction a rebondi.
Sur les neuf premiers mois de 2024, quelque 4475 soci&eacute;t&eacute;s ont mis la cl&eacute; sous la porte, une hausse de 16% compar&eacute; &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode de l'ann&eacute;e derni&egrave;re, a annonc&eacute; mercredi le cabinet Dun&amp;bradstreet. La plus forte hausse a &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;e aux Grisons ainsi que dans les cantons de Gen&egrave;ve et de Vaud.
Tendance inverse &agrave; Fribourg.
&Agrave; l'inverse, ceux de Fribourg, d'Uri et d'Appenzell Rhodes-Int&eacute;rieures ont comptabilis&eacute; la plus importante d&eacute;crue. Par branches, le commerce automobile, les bureaux d'architectes et les producteurs de denr&eacute;es p&eacute;rissables ont &eacute;t&eacute; les plus touch&eacute;s par les faillites. Les secteurs de la construction et le commerce de gros ont par contre repris des couleurs.

Faillites d'entreprises: Fribourg fait figure d'exception

Le bitcoin a d&eacute;pass&eacute; pour la premi&egrave;re fois la barre des 75'000 dollars mercredi, dop&eacute; par la perspective d'un assouplissement r&eacute;glementaire favorable aux monnaies num&eacute;riques qui pourrait &ecirc;tre mis en place par Donald Trump, &agrave; son retour &agrave; la Maison-Blanche.
Premi&egrave;re devise num&eacute;rique par la capitalisation, le bitcoin a pris pr&egrave;s de 9% pour atteindre un nouveau record absolu &agrave; 75'371,67 dollars, balayant son sommet de mars (73'797,98 dollars). Le cours s'est envol&eacute; &agrave; l'unisson du dollar au moment o&ugrave; la victoire du r&eacute;publicain &agrave; la pr&eacute;sidentielle am&eacute;ricaine se dessinait. "La communaut&eacute; crypto c&eacute;l&egrave;bre sa victoire comme un signal positif pour les actifs num&eacute;riques", a constat&eacute; Naeem Aslam, analyste de Zaye Capital.
Donald Trump s'est en effet engag&eacute; durant sa campagne &eacute;lectorale &agrave; faire des Etats-Unis "la capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies". Les memecoins, devises num&eacute;riques parodiques hautement volatiles, connaissent &eacute;galement un coup d'acc&eacute;l&eacute;rateur, &agrave; l'image du dogecoin promu par le milliardaire Elon Musk, fervent soutien de Donald Trump.
<h2>"R&eacute;serves strat&eacute;giques nationales"</h2>
En se posant comme le chantre des cryptomonnaies, Donald Trump a pris le contrepied du gouvernement Biden, consid&eacute;r&eacute; comme partisan d'une r&eacute;gulation stricte d'un secteur controvers&eacute;, qui &eacute;chappe largement au contr&ocirc;le des institutions, m&ecirc;me si la candidate d&eacute;mocrate Kamala Harris avait tent&eacute; de donner des gages pour rassurer les d&eacute;tenteurs de cryptomonnaies.
Trump a aussi lanc&eacute; en septembre sa propre plateforme d&eacute;di&eacute;e aux devises num&eacute;riques, baptis&eacute;e World Liberty Financial, qui propose des services appuy&eacute;s sur la finance dite d&eacute;centralis&eacute;e, un m&eacute;canisme qui permet de ne plus passer par un interm&eacute;diaire comme une banque pour ses transactions.

Le bitcoin atteint son taux record grâce à Trump

Les perquisitions chez Netflix conduites &agrave; Paris devaient reprendre mercredi matin. Le g&eacute;ant du streaming &eacute;tant vis&eacute; par une enqu&ecirc;te pour fraude fiscale et travail dissimul&eacute;, a indiqu&eacute; une source judiciaire &agrave; l'AFP.
Ces perquisitions, d&eacute;but&eacute;es mardi matin, se sont poursuivies dans la nuit. Il n'y a pas eu &agrave; ce stade d'audition r&eacute;alis&eacute;e, a pr&eacute;cis&eacute; la source judiciaire. "Les perquisitions n&eacute;erlandaises sont achev&eacute;es depuis hier (mardi) soir, seules les perquisitions fran&ccedil;aises se poursuivent", a-t-on poursuivi de m&ecirc;mes sources.
Le Parquet national financier (PNF) a ouvert une enqu&ecirc;te pr&eacute;liminaire en novembre 2022, qui porte sur des soup&ccedil;ons de blanchiment, de fraude fiscale aggrav&eacute;e et de travail dissimul&eacute; en bande organis&eacute;e.
<h2>Plusieurs lieux perquisitionn&eacute;s</h2>
Les perquisitions sont conduites "dans divers lieux, notamment au si&egrave;ge des soci&eacute;t&eacute;s Netflix en France", par les enqu&ecirc;teurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financi&egrave;res et fiscales (OCLCIFF), en pr&eacute;sence de membres du parquet national financier, avait indiqu&eacute; mardi la source judiciaire.
A l'&eacute;t&eacute; 2023, la Lettre A avait r&eacute;v&eacute;l&eacute; que le g&eacute;ant du streaming faisait l'objet d'un contr&ocirc;le fiscal en France, portant sur les exercices 2019, 2020 et 2021. Pour ce m&eacute;dia, jusqu'en 2021, le groupe "minimisait son imposition en d&eacute;clarant aux Pays-Bas son chiffre d'affaires r&eacute;alis&eacute; en France", ses clients contractant avec une soci&eacute;t&eacute; n&eacute;erlandaise.
En se penchant sur l'exercice 2021, "les agents du fisc entendent v&eacute;rifier si (...) Netflix n'a pas continu&eacute; &agrave; minimiser de fa&ccedil;on abusive ses b&eacute;n&eacute;fices", expliquait la Lettre A. Avec plus de 282 millions d'abonn&eacute;s fin septembre dans le monde, Netflix a r&eacute;alis&eacute; 9,82 milliards de dollars de chiffre d'affaires au troisi&egrave;me trimestre 2024, pour un b&eacute;n&eacute;fice net de 2,4 milliards de dollars.

Les perquisitions se poursuivent chez Netflix

Le gouvernement va activer des "aides directes pour les citoyens et les entreprises touch&eacute;es, comme nous l'avons fait pendant la pand&eacute;mie, avec le moins de paperasse possible et la plus grande c&eacute;l&eacute;rit&eacute;", a d&eacute;voil&eacute; le Premier ministre Pedro S&aacute;nchez &agrave; l'issue du Conseil des ministres.
"Ce que veulent les citoyens, c'est voir leurs institutions non pas se battre entre elles, mais travailler c&ocirc;te &agrave; c&ocirc;te", a-t-il insist&eacute;, alors que l'ex&eacute;cutif et le gouvernement de Valence, r&eacute;gion la plus touch&eacute;e par les inondations, font l'objet de vives critiques depuis une semaine pour leur gestion de la catastrophe.
Assurant que l'Etat central &eacute;tait aux cot&eacute;s des sinistr&eacute;s, Pedro S&aacute;nchez a d&eacute;voil&eacute; une s&eacute;rie de mesures comprenant des aides directes pour pr&egrave;s de "65'000 travailleurs ind&eacute;pendants" et "30'000 entreprises".
Il a par ailleurs annonc&eacute; que le gouvernement prendrait en charge "100%" des d&eacute;penses urgentes engag&eacute;es par les municipalit&eacute;s pour venir en aide &agrave; leurs administr&eacute;s et d&eacute;blayer les rues.
"L'investissement total de toutes ces premi&egrave;res mesures" va d&eacute;passer les "10,6 milliards d'euros", a expliqu&eacute; M. S&aacute;nchez, en pr&eacute;cisant avoir "formellement demand&eacute;" &agrave; Bruxelles l'aide du Fonds europ&eacute;en de solidarit&eacute;.
"Il reste des personnes &agrave; localiser, des maisons et des entreprises sont d&eacute;truites, enterr&eacute;es sous la boue et beaucoup de gens souffrent de graves carences. Nous devons continuer &agrave; travailler", a-t-il rappel&eacute;.
<h2>"Nous n'allons pas bien"</h2>
Selon l'ex&eacute;cutif, l'&eacute;lectricit&eacute; a &eacute;t&eacute; r&eacute;tablie dans "98% des foyers" et "68%" des lignes t&eacute;l&eacute;phoniques endommag&eacute;s ont &eacute;t&eacute; r&eacute;par&eacute;es. En outre, 40 kilom&egrave;tres de routes et 74 kilom&egrave;tres de voies ferr&eacute;es ont &eacute;t&eacute; r&eacute;par&eacute;s.
Sur le terrain, la situation reste cependant tr&egrave;s compliqu&eacute;e, une semaine apr&egrave;s les intemp&eacute;ries.
A Paiporta, ville de 25'000 habitants consid&eacute;r&eacute;e comme l'&eacute;picentre de la trag&eacute;die, avec plus de 70 victimes, l'eau potable est de nouveau disponible mais les rues sont encore encombr&eacute;es de v&eacute;hicules.
"Nous allons mieux, mais nous n'allons pas bien", a r&eacute;sum&eacute; la maire Maribel Albalat sur la cha&icirc;ne publique TVE. "Nous avons besoin de machines, nous avons besoin de professionnels qui viennent nettoyer les rues, les vider, pour que les gens puissent s'occuper de leurs maisons", a-t-elle implor&eacute;.
Selon les bilans fournis par les autorit&eacute;s, nationales et locales, 219 personnes sont d&eacute;c&eacute;d&eacute;es dans ces intemp&eacute;ries, la pire catastrophe naturelle de l'histoire r&eacute;cente de l'Espagne, selon l'ex&eacute;cutif. Parmi elles, 214 ont p&eacute;ri dans la r&eacute;gion de Valence, quatre en Castille-la-Manche et une en Andalousie.
Les tribunaux ont d&eacute;j&agrave; autoris&eacute; la remise de "pr&egrave;s de cinquante corps" de d&eacute;funts &agrave; leurs familles, a indiqu&eacute; le tribunal sup&eacute;rieur de justice de Valence sur le r&eacute;seau social X.
Et la priorit&eacute; reste toujours la localisation des disparus dont le nombre pr&eacute;cis n'a jamais &eacute;t&eacute; communiqu&eacute;.
<h2>"Sentiment d'abandon"</h2>
Les autorit&eacute;s s'inqui&egrave;tent en particulier de la situation dans de nombreux parkings souterrains, totalement inond&eacute;s, et qui n'ont pas encore &eacute;t&eacute; compl&egrave;tement inspect&eacute;s.
Ces derniers jours, les effectifs de l'Unit&eacute; militaire d'urgence (UME), qui interviennent lors de catastrophes naturelles, ont install&eacute; de nombreuses pompes pour commencer &agrave; &eacute;vacuer l'eau.
A Picanya, pr&egrave;s de Valence, "des voisins" manquent encore &agrave; l'appel, souligne le maire Josep Almenar, qui, une semaine apr&egrave;s le d&eacute;sastre continue de "sortir les poubelles de la ville, sortir les voitures".
Au total, pr&egrave;s de 15'000 soldats et policiers sont d&eacute;ploy&eacute;s pour venir en aide aux habitants et proc&eacute;der aux op&eacute;rations de d&eacute;blaiement, selon l'ex&eacute;cutif, qui pr&eacute;cise que ce nombre a doubl&eacute; en trois jours.
"Au cours des 72 heures &eacute;coul&eacute;es depuis ma derni&egrave;re prise de parole (...), le nombre de soldats, de membres de la police nationale, de gardes civils, d&eacute;ploy&eacute;s par le gouvernement espagnol est pass&eacute; de 7300 &agrave; 14'898", a pr&eacute;cis&eacute; M. S&aacute;nchez lors d'une conf&eacute;rence de presse.
Un d&eacute;ploiement toutefois jug&eacute; insuffisant par une partie de la population. "Ca fait six jours, d&eacute;j&agrave; six jours, et il n'y a que la population qui nous aide, on ne peut compter que sur la solidarit&eacute; de la population", d&eacute;plore aupr&egrave;s de l'AFP Matilde Gregori, propri&eacute;taire d'un magasin d&eacute;vast&eacute; par les inondations &agrave; Sedavi, pr&egrave;s de Valence.
"Les politiques, o&ugrave; sont-ils? O&ugrave; sont-ils? Pourquoi n'ont-ils pas donn&eacute; l'alerte? Assassins. Ce sont des assassins", lance-t-elle, alors qu'elle participe &agrave; une distribution d'aide.
Cette exasp&eacute;ration s'est mat&eacute;rialis&eacute;e dimanche par une explosion de col&egrave;re d'habitants contre le roi d'Espagne, le Premier ministre Pedro S&aacute;nchez et le pr&eacute;sident de la r&eacute;gion de Valence Carlos Maz&oacute;n, lors d'une visite &agrave; Paiporta, accueillis justement aux cris d'"Assassins !" et vis&eacute;s par des jets de boue et d'objets.

Inondations: l'Espagne met en place un vaste plan d'aide

"La d&eacute;cision repose sur une analyse &eacute;conomique rigoureuse qui a r&eacute;v&eacute;l&eacute; une rentabilit&eacute; insuffisante et un environnement &eacute;conomique peu propice au d&eacute;veloppement de ces activit&eacute;s", a indiqu&eacute; mardi le groupe &eacute;tabli &agrave; Granges-Paccot. Elle fait suite &agrave; une "&eacute;valuation strat&eacute;gique approfondie" du domaine.
Le march&eacute; suisse des infrastructures de fibre optique a &eacute;volu&eacute;, en passant de Fiber To The Street (FTTS) &agrave; Fiber To The Home (FTTH), souvent d&eacute;sign&eacute;e comme le "dernier kilom&egrave;tre". Le secteur subit des pressions croissantes, avec des marges restreintes et des ajustements tarifaires impos&eacute;s par les acteurs principaux.
L'&eacute;volution compromet la rentabilit&eacute; des entreprises sous-traitantes, pr&eacute;cise le communiqu&eacute;. Un plan social sera &eacute;labor&eacute; en concertation avec le syndicat Syndicom.

Le Groupe E va couper 69 emplois

La direction du groupe a annoncé cette fermeture mardi matin aux 1254 salariés des sites concernés.
 "C'est l'effondrement de l'activité qui a provoqué cette situation, et je veux dire à tous ces salariés que nous ne laisserons personne au bord du chemin", a déclaré le patron de Michelin, Florent Menegaux, dans un entretien à l'AFP.
 La fermeture est devenue "inéluctable" en raison de la concurrence asiatique sur les pneus de camionnettes et poids lourds, les secteurs des deux usines, mais aussi de la "dégradation de la compétitivité de l'Europe", a indiqué la direction du groupe français dans un communiqué.
 Dans un contexte de crise pour les équipementiers automobiles, le groupe s'engage à "accompagner chacun des salariés concernés avec des solutions sur mesure", avec des offres d'emplois dans d'autres entreprises ou dans le groupe, ou bien en préretraite.
 L'intersyndicale du groupe, inquiète pour l'avenir de ces sites, avait rompu les discussions avec la direction.
 La grande usine de Cholet (Maine-et-Loire) emploie 955 salariés qui fabriquent principalement des petits pneus pour camionnettes (17 pouces et moins).
 <h2>Baisse continue des volumes</h2>
 Ce segment du marché "a connu une baisse significative" en Europe au cours des dernières années, "avec une réduction drastique des volumes de production (...) sans perspective de redressement", justifie Michelin.
 Le site de Vannes (Morbihan) compte 299 salariés qui produisent principalement des câbles métalliques pour des pneus fabriqués ensuite en Espagne et en Italie notamment.
 L'usine bretonne a connu une baisse continue de ses volumes de production "en raison notamment de l'évolution du niveau de la demande des usines poids lourd du groupe en Europe (...) sans perspective de redressement", souligne Michelin.
 Le site de Tours (Indre-et-Loire), dont le sort inquiète aussi les syndicats, a été épargné.
 Le groupe "accompagnera également les deux territoires impactés en participant à la création d'au moins autant d'emplois que ceux supprimés", a-t-il promis.
 Dans l'immédiat, Michelin va arrêter la production sur les deux sites jusqu'au 13 novembre pour "permettre à la direction et aux organisations syndicales de proposer des échanges collectifs et individuels aux employés".
 Le groupe traverse une année difficile avec le ralentissement du marché des véhicules neufs. Michelin avait déjà fermé son site de La-Roche-sur-Yon (Vendée) en 2020, et prépare la fermeture d'ici 2025 de deux usines en Allemagne.

Michelin ferme deux usines en France

Le taux de demandeurs d'emploi s'est inscrit en légère hausse, de 0,2 point de pourcentage par rapport au moins précédent, pour atteindre 4,2%. Corrigé des variations saisonnières, il s'inscrit à 4,3% (+0,1 point).
 Le taux de chômage des jeunes a diminué de 0,1 point de pourcentage par rapport au mois précédent, pour atteindre 2,6%. Le taux de chômage des seniors s'élevait à 2,3%, soit 0,1 point de pourcentage de plus que le mois précédent.
 En octobre, 34'471 annonces de postes vacants ont été effectuées auprès des Offices régionaux de placement (ORP), un chiffre en baisse d'environ un quart sur un an.
 Au cours du mois d'août, environ 2500 personnes ont épuisé leurs droits aux indemnités de chômage, en hausse de 1,8% par rapport au mois précédent. Par ailleurs, 278 entreprises avaient des mesures de réduction de l'horaire de travail en août, touchant 4256 salariés, soit 12,3% de moins qu'en juillet.

Le taux de chômage se maintient en octobre

Le mois dernier, 18'753 voitures de tourisme neuves ont été immatriculées en Suisse et dans la principauté du Liechtenstein, soit un déclin de 7,9% sur un an. Sur dix mois, la baisse atteint 4,3% par rapport à l'année précédente, pour un total de 194'483 voitures.
 Les propulsions alternatives immatriculées depuis janvier "ont atteint un nouveau record", souligne mardi la faîtière auto-suisse. Elles représentent désormais une part de marché de 60,5%, contre 56,4% à la même période l'an dernier.
 En octobre, les entraînements électriques et hybrides ont même représenté 65% de toutes les nouvelles immatriculations (+5,6 points de pourcentage par rapport à octobre 2023). Parmi ces véhicules, 19% sont des voitures purement électriques (-3,1 points de pourcentage), 9,4% des hybrides rechargeables sur le réseau électrique (-0,7 point), et les tout hybrides et semi-hybrides, qui dominent le marché depuis quelques mois, représentent 36,6% (+8,4 points).
 Les voitures à essence représentent encore un bon quart du marché avec 26,4%, mais perdent 4,6 points de pourcentage. La part de marché des véhicules diesel reste stable à 8,6%.