Les domaines skiables suisses ont v&eacute;cu une bonne saison hivernale 2024/25. A la faveur d'abondantes chutes de neige, les exploitants de remont&eacute;es m&eacute;caniques ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d'une fr&eacute;quentation accrue. Le nombre d'h&ocirc;tes a bondi de 12% sur an jusqu'&agrave; fin mars.
Faisant un premier bilan de la saison d'hiver en voie de s'achever, la fa&icirc;ti&egrave;re Remont&eacute;es M&eacute;caniques Suisse explique cette performance du fait de conditions m&eacute;t&eacute;orologiques favorables durant les week-ends ainsi que de la bonne condition des pistes de ski. Nombre de stations ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de r&eacute;servations en hausse, en particulier durant la p&eacute;riode d&eacute;cisive pour la branche des vacances de neige.
Alors que toutes les r&eacute;gions de Suisse ont pr&eacute;sent&eacute; une fr&eacute;quentation en hausse, la palme en la mati&egrave;re est revenue aux Alpes vaudoises et fribourgeoises (+29%), suivies par la Suisse centrale (+20%), l'Oberland bernois (+18%), la Suisse orientale (+14%) et le Tessin (+11%). Les principales destinations hivernales, le Valais (+9%) et les Grisons (+3%), ont &eacute;galement recens&eacute; plus d'h&ocirc;tes que lors de la derni&egrave;re saison d'hiver.
Selon RMS, les chiffres sont particuli&egrave;rement bons dans les r&eacute;gions de basse altitude, lesquelles comptent de nombreuses petites entreprises. Cela montre que les clients appr&eacute;cient beaucoup les petites stations de ski lorsque les conditions d'enneigement et de pistes sont bonnes. Les familles, en particulier, les fr&eacute;quentent volontiers.

Une saison réussie pour les remontées mécaniques suisses

Bourses, dollars et p&eacute;trole en chute libre, ru&eacute;e vers les valeurs refuges, emprunts d'Etat pl&eacute;biscit&eacute;s..., les march&eacute;s financiers ont r&eacute;agi avec fracas aux hausses massives de droits de douane annonc&eacute;es la veille par Donald Trump aux Etats-Unis.
A New York, le r&eacute;veil a &eacute;t&eacute; difficile pour Wall Street qui continuait d'&eacute;voluer dans le rouge en matin&eacute;e. Le Dow Jones, le S&amp;P 500 et le Nasdaq reculaient respectivement de 3,40%, 4,09% et 5,28%. Les valeurs technologiques, l'habillement et les entreprises li&eacute;es au tourisme en particulier accusaient le coup.
Le gestionnaire de fortune zougois VZ consid&egrave;re que ce sont les Etats-Unis qui subiront les cons&eacute;quences &eacute;conomiques les plus importantes. "L'inflation va &agrave; nouveau s'envoler, elle d&eacute;passera probablement les 4%. Non seulement les biens import&eacute;s, mais aussi les biens nationaux deviendront plus chers", indique Christoph Sax, directeur des investissements.
A la Banque Lombard Odier, on estime que les nouvelles taxes &agrave; l'importation pourraient &ecirc;tre revues &agrave; la baisse. "Bien que les annonces du pr&eacute;sident am&eacute;ricain n'aient pas mentionn&eacute; de marge de n&eacute;gociation, nous anticipons des efforts en vue de mod&eacute;rer les taux effectifs", &eacute;crivent dans un commentaire Michael Strobaek, directeur des investissements, et Samy Chaar, chef &eacute;conomiste.
Les &eacute;conomistes d'UBS sont &eacute;galement convaincus que les nouveaux droits de douane pourront &ecirc;tre r&eacute;duits &agrave; la suite de n&eacute;gociations. "Il n'est toutefois pas encore possible d'estimer l'ampleur d'une telle r&eacute;duction des droits de douane et les concessions que la Suisse devrait offrir aux &Eacute;tats-Unis en &eacute;change", indique-t-il. &Agrave; court terme, l'&eacute;conomie suisse devrait &ecirc;tre affect&eacute;e par le nouveau r&eacute;gime tarifaire am&eacute;ricain, principalement en raison du ralentissement de l'&eacute;conomie mondiale qui en d&eacute;coulera.
A Zurich, le SMI a termin&eacute; la s&eacute;ance en baisse de 2,45% &agrave; 12'279,48 points, avec un plus haut &agrave; 12'442,98 et un plus bas &agrave; 12'252,70. Le SLI a perdu 3,11% &agrave; 1966,07 points et le SPI a c&eacute;d&eacute; 2,59% &agrave; 16'356,03 points. Sur les 30 valeurs vedettes, six ont progress&eacute; et vingt-quatre ont recul&eacute;.
Le podium du jour se compose de Swisscom (+3,7%), Nestl&eacute; (+0,9%) et Lonza (+0,9%). Givaudan (+0,9%) a &eacute;galement termin&eacute; dans le vert, de m&ecirc;me que Schindler (+0,4%).
Novartis (+0,5%) a remont&eacute; la pente, apr&egrave;s avoir pass&eacute; la s&eacute;ance dans le rouge. Le g&eacute;ant pharmaceutique rh&eacute;nan, peu concern&eacute; par les nouveaux droits de douane, a obtenu aupr&egrave;s de l'Autorit&eacute; am&eacute;ricaine du m&eacute;dicament (FDA) un processus d'homologation acc&eacute;l&eacute;r&eacute; pour le Vanrafia (atrasentan), pour le traitement de la n&eacute;phropathie &agrave; IgA, une maladie r&eacute;nale auto-immune.
Sika (-4,5%) s'est en revanche retrouv&eacute; du c&ocirc;t&eacute; des perdants. Le chimiste de la construction a inaugur&eacute; un nouveau site de production &agrave; Quito, capitale de l'Equateur, d&eacute;di&eacute; au mortier pour murs int&eacute;rieurs et collage de tuiles.
Holcim (-5,1%) ne s'en est pas mieux sorti. Le g&eacute;ant des mat&eacute;riaux de construction s'est empar&eacute; d'un petit concurrent p&eacute;ruvien, Compa&ntilde;&iacute;a Minera Luren.
Partners Group (-6,6%) a fini &eacute;galement en zone rouge. Le gestionnaire d'actifs zougois va investir plus de 120 millions d'euros (114 millions de francs) dans le fonds de continuation de Gestcompost, gestionnaire de traitement des d&eacute;chets organiques bas&eacute;e dans la r&eacute;gion de Saragosse, en Espagne.
UBS (-8,3%) est tomb&eacute; dans le fond du classement. Le num&eacute;ro un bancaire suisse a achev&eacute; l'int&eacute;gration au sein d'UBS Business Solutions de l'ensemble des soci&eacute;t&eacute;s de services de Credit Suisse en Inde.
K&uuml;hne+Nagel (-8,5%) s'est enfonc&eacute; dans le rouge, alors que les &eacute;changes internationaux risquent de se contracter sur certaines routes maritimes.
La lanterne rouge est revenue &agrave; Logitech (-16,5%). Le fabricant de p&eacute;riph&eacute;riques informatiques vaudois sera touch&eacute; de plein fouet par les nouvelles taxes du fait de la structure de ses activit&eacute;s, avec une production en grande partie en Chine et une importante part des ventes aux Etats-Unis.

Jeudi noir à la Bourse suisse

Cette première évaluation de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) combine à la fois les derniers tarifs annoncés mercredi par le président américain Donald Trump et ceux déjà relayés depuis son retour au pouvoir fin janvier. L'institution tablait auparavant sur une progression de 3% du volume de marchandises cette année.
 Malgré tout, trois quarts du commerce mondial ont toujours lieu selon les règles de l'OMC de la nation la plus favorisée, insiste la directrice générale. Une part en recul de quelques points de pourcentage depuis début janvier toutefois.
 Mme Ngozi appelle à nouveau les Etats membres à dialoguer pour résoudre leurs divergences et à la "responsabilité" dans les réponses aux pressions des tarifs américains. Beaucoup d'entre eux ont contacté l'organisation.

OMC: impact substantiel des tarifs de Trump

Affidea Suisse, filiale helv&eacute;tique du groupe n&eacute;erlandais &eacute;ponyme, a rachet&eacute; les centres d'urologie Uroviva. Cette op&eacute;ration permet au sp&eacute;cialiste des centres de soin, focalis&eacute; sur l'imagerie m&eacute;dicale et le traitement du cancer, de doubler de taille. Avec cette transaction, dont les contours financiers n'ont pas &eacute;t&eacute; pr&eacute;cis&eacute;s, Affidea Suisse passe de 17 &agrave; 33 centres et le nombre d'employ&eacute;s augmente de 450 &agrave; 700, selon un communiqu&eacute; publi&eacute; jeudi. Le rachat d'Uroviva, jusqu'&agrave; pr&eacute;sent uniquement implant&eacute; dans la partie al&eacute;manique du pays, permet au groupe de proposer un suivi m&eacute;dical pour les patients atteints d'un cancer du sein ou de la prostate, avec des synergies importantes dans la pathologie, l'imagerie m&eacute;dicale et l'oncologie. Il peut &eacute;galement d&eacute;sormais offrir des services de gyn&eacute;cologie. "Notre but est de poursuivre le d&eacute;veloppement d'Uroviva en Suisse al&eacute;manique, mais &eacute;galement de transposer d'ici 6 &agrave; 12 mois le mod&egrave;le de centre d'urologie int&eacute;gr&eacute; en Suisse romande. Le savoir-faire et les processus seront int&eacute;gr&eacute;s c&ocirc;t&eacute; romand, mais nous devons encore valider la transposition du nom Uroviva du c&ocirc;t&eacute; romand", a indiqu&eacute; le directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Affidea Suisse, Marc-Andr&eacute; Christinat, dans un entretien &agrave; l'agence AWP. Affidea veut "int&eacute;grer Uroviva tr&egrave;s rapidement (...) parce qu'il y a des synergies &agrave; d&eacute;velopper, notamment dans l'activit&eacute; clinique", a poursuivi le patron.
<h2>Secteur fragment&eacute;</h2>
Apr&egrave;s ce rachat, la soci&eacute;t&eacute; compte poursuivre son d&eacute;veloppement en Suisse, o&ugrave; le secteur des soins des cancers du sein et de la prostate est assez fragment&eacute;. "Notre but est de continuer le d&eacute;veloppement organique et inorganique en Suisse dans les prochains mois. Nous voulons continuer &agrave; agrandir notre couverture en Suisse, avec l'ouverture de nouveaux sites ou l'acquisition de nouveaux centres", a soulign&eacute; M. Christinat. Ce dernier vise une augmentation de 25% &agrave; 30% du nombre de centres dans les deux prochaines ann&eacute;es. Affidea compte cependant rester concentr&eacute; sur son secteur de soin sp&eacute;cifique. "Notre volont&eacute; n'est pas de devenir un h&ocirc;pital multi-sp&eacute;cialit&eacute;, nous allons poursuivre notre d&eacute;veloppement sur des segments tr&egrave;s sp&eacute;cifiques", a pr&eacute;cis&eacute; le dirigeant, qui pr&eacute;voit une dizaine de recrutements ces prochains mois. Pr&eacute;sent dans la Conf&eacute;d&eacute;ration depuis 2007 avec un r&eacute;seau de 17 centres de soins dans l'imagerie m&eacute;dicale, le diagnostic, la gastro-ent&eacute;rologie, ainsi que le traitement du cancer du sein, l'entreprise a acquis il y a deux ans &agrave; Zurich deux centres de soins int&eacute;gr&eacute;s en m&eacute;decine mammaire, Brust-Zentrum Zurich et Plastic Surgery Group. Le groupe, bas&eacute; aux Pays-Bas et fond&eacute; en 1991, compte plus de 380 centres dans 15 pays et emploie 16'000 personnes. La multinationale, d&eacute;tenue par la soci&eacute;t&eacute; d'investissement belge Bruxelles-Lambert, a engrang&eacute; en 2024 un chiffre d'affaires de 1,05 milliard d'euros.

Affidea Suisse double de taille avec le rachat d'Uroviva

L'addition est astronomique pour la Chine, visée par une nouvelle taxe à l'importation de 34%, s'ajoutant aux 20% de droits de douane additionnels déjà mis en place par l'administration du président américain. Les marchandises de l'UE prendront 20% de taxes. Les taux ont été fixés à 24% pour le Japon, 26% pour l'Inde ou 46% pour le Vietnam.
 La Suisse est aussi fortement touchée, avec une taxe de 31%.
 Les marchés boursiers ont réagi à l'onde de choc de l'offensive protectionniste de Washington, sans équivalent depuis les années 1930.
 La Bourse de Tokyo a chuté de plus de 4% peu après l'ouverture, avant de modérer ses pertes. La Bourse de Séoul a lâché presque 3% dans les premiers échanges. Vers 3h30, la Bourse de Hanoï dévissait de plus de 6%, plombée par la dégringolade des sous-traitants de l'industrie textile (qui fournissent notamment Nike et autres groupes américains) ou du secteur technologique. A Hong Kong, l'indice Hang Seng chutait de 1,61%. L'indice composite de Shanghai cédait 0,23% et celui de Shenzhen 0,98%.
 Les investisseurs se sont rués sur l'or, valeur refuge par excellence, qui a par la même occasion battu son record historique à 3167,83 dollars l'once. Depuis le début de l'année, le cours de l'or a explosé d'environ 20%.
 Les craintes pour la conjoncture mondiale ont fait plonger les cours du pétrole. Vers 7h10, le baril de Brent lâchait 2,2% à 73,29 dollars et le WTI perdait 2,3% à 70,04 dollars.
 Sur le volet des devises, le dollar a chuté de 1% face à l'euro avant de limiter ses pertes, en raison des pressions inflationnistes des nouveaux droits de douane pour l'économie américaine. Le billet vert plongeait aussi par rapport à la devise japonaise.
 La Bourse suisse ne sera probablement pas épargnée. Le SMI avant-Bourse chutait de 1% à 12'431 points selon les indication du courtier IG, vers 6h45. La veille, l'indice vedette avait déjà égaré 0,77%.

Plongeon en vue à la Bourse suisse

Les droits de douane américains "ne respectent pas les règles commerciales internationales et portent gravement atteinte aux droits et intérêts des parties concernées", a dénoncé le ministère chinois du Commerce dans un communiqué.

Pékin promet la riposte aux tarifs de Trump

BYD a noué un partenariat avec la société de vente Harmony, qui exploite plus de 80 points de vente dans le monde pour des marques automobiles, indique le constructeur automobile mardi dans un communiqué. Un premier espace d'exposition a déjà ouvert au coeur de Zurich, et d'autres points de vente seront bientôt inaugurés à Zoug et dans d'autres villes.
 En outre, BYD collabore avec Automotive Suisse pour s'implanter à Lugano et Bellinzone, au Tessin. Les deux espaces d'exposition ouvriront leurs portes en avril, et les inaugurations officielles sont prévues pour le troisième trimestre.
 Fondé en 1994 en tant que fabricant de batteries rechargeables, BYD dispose aujourd'hui d'un large éventail d'activités couvrant l'automobile, le transport ferroviaire, les nouvelles énergies et l'électronique, avec plus de 30 parcs industriels en Chine, aux États-Unis, au Canada, au Japon, au Brésil, en Hongrie et en Inde.

Le chinois BYD se lance sur le marché suisse

Persán va reprendre l'ensemble du personnel et des installations du Mibelle Group en Suisse, en France, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, aux États-Unis et en Australie, indique lundi le géant orange dans un communiqué. L'accord n'inclut pas la filiale sud-coréenne de Mibelle, Gowoonsesang Cosmetics. Celle-ci a été rachetée par L'Oréal, comme annoncé en décembre 2024.
 L'entreprise andalouse emploie plus de 2000 personnes dans trois usines situées à Séville (Espagne), Wróblowice (Pologne) et Saint-Vulbas (France). Avec l'ajout des 1400 collaborateurs et collaboratrices du Mibelle Group, Persán emploiera plus de 3000 personnes et réalisera un chiffre d'affaires de plus d'un milliard d'euros.

Migros vend Mibelle à l'espagnol Persán

"Je vois qu'il essaie de se retirer de l'accord sur les terres rares. Et s'il le fait, il aura des problèmes. De gros, gros problèmes", a déclaré à bord de l'Air Force One Donald Trump, qui fait pression sur M. Zelensky pour qu'il signe un accord permettant aux groupes américains d'exploiter des minerais ukrainiens, tout en tentant de négocier un accord de cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie.

Terres rares: Trump remet en garde Zelensky

"Il est clair que nous, en tant qu'Union européenne (...) réagirons de manière claire et décisive à la politique tarifaire des États-Unis", a dit M. Scholz avant l'ouverture de la foire commerciale de Hanovre (nord).
 Toutefois, a-t-il ajouté, l'Union européenne est "toujours et à tout moment fermement disposée à oeuvrer en faveur d'un compromis et d'une coopération". "Je dis aux États-Unis: l'objectif de l'Europe reste la coopération. Mais si les États-Unis ne nous laissent pas le choix, comme avec les droits de douane sur l'acier et l'aluminium, nous réagirons en tant qu'Union européenne unie", a assuré M. Scholz.

L'UE ouverte au "compromis", selon M. Scholz

Des ministres des trois pays asiatiques en charge de l'industrie ou du commerce se sont retrouvés dimanche à Séoul, en réaction à l'offensive douanière du président américain Donald Trump. Ils ont aussi appelé à "accélérer" leurs négociations, en cours depuis 2013, pour conclure "un accord de libre-échange trilatéral global".

Pékin, Tokyo et Séoul resserrent leurs liens

Entre le 1er décembre 2024 et le 28 février 2025, le numéro deux mondial du secteur a vu son bénéfice net fondre de 53% à 579 millions de couronnes (50,9 millions de francs au cours du jour) par rapport à la même période l'année dernière.
 "Bien que nous ayons réalisé des progrès importants dans notre plan et que nous ayons une bonne maîtrise des coûts, nos ventes et nos bénéfices au cours du trimestre ont été un peu plus faibles que prévu - mais le premier trimestre est le plus petit trimestre de l'année pour nous en termes de ventes et de marge, et nous sommes confiants pour l'avenir", a déclaré le directeur général Daniel Ervér, cité dans le rapport.
 Vers 08H15 GMT à la Bourse de Stockholm, le titre de H&amp;M perdait 1,24% dans un marché en baisse.
 Le bénéfice d'exploitation a reculé de 42% à 1,2 milliard de couronnes en raison d'une marge brute plus faible.
 Le recul des marges est imputable à "l'augmentation des rabais et les investissements dans l'offre client", indique-t-il.
 "La couronne suédoise s'est renforcée au premier trimestre, de sorte que les effets de la réévaluation des devises ont également eu un impact négatif sur la marge brute par rapport à l'année précédente", ajoute le géant suédois.
 Le géant textile suédois a aussi dû affronter une gestion des stocks perturbée par une prolongation des délais de transport liée à la situation en mer Rouge, en raison des frappes menées par les Houthis du Yémen.
 Le chiffre d'affaires trimestriel a progressé de 3% à 55 milliards de couronnes, grâce aux collections pour femmes, et H&amp;M table sur une hausse de 1% de ses ventes sur le mois de mars 2025.
 "Les améliorations que nous avons apportées, en particulier dans l'assortiment féminin, commencent à avoir un effet positif", affirme le groupe qui dit avoir simplifié l'organisation et s'être adapté plus rapidement aux "nouvelles tendances".

Le bénéfice net de H&M divisé par deux

"Nous devons réfléchir à des mesures appropriées suite à cette annonce. Naturellement, nous examinerons toutes les options", a indiqué M. Ishiba devant les parlementaires japonais. L'automobile représente près d'un tiers des exportations nippones vers les Etats-Unis.
 Les droits de douane supplémentaires de 25% imposés par Washington sur les voitures importées aux Etats-Unis sont "extrêmement regrettables", a déploré jeudi le porte-parole du gouvernement japonais, cette offensive commerciale affectant particulièrement l'industrie automobile nippone.

Taxes US: Tokyo envisage des mesures

"Nous allons faire payer les pays qui font des affaires dans notre pays et prennent notre richesse (...) Ce que nous allons faire, c'est des droits de douane de 25% sur toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux Etats-Unis. Si elles sont fabriquées aux Etats-Unis, il n'y aura absolument pas de droits de douane", a déclaré le président américain depuis la Maison Blanche.
 "Ceci vient s'ajouter aux droits de douane déjà existants sur ces biens", a précisé un conseiller.
 Ces nouveaux droits de douane sur les voitures seront "permanents", a précisé le président américain, qui a cependant assuré que ses futurs droits de douane dits "réciproques" seraient "très cléments".

USA: droits de douane sur l'automobile

Au sortir de la plus grande restructuration de son histoire, Migros a re&ccedil;u un beau cadeau en ce d&eacute;but d'ann&eacute;e &agrave; l'occasion de son si&egrave;cle d'existence: son b&eacute;n&eacute;fice net a plus que doubl&eacute; en 2024. Le processus de vente des march&eacute;s sp&eacute;cialis&eacute;s est d&eacute;sormais termin&eacute;. Seule Mibelle, entreprise de Migros Industrie, doit encore trouver preneur. En 2024, le b&eacute;n&eacute;fice net de Migros est pass&eacute; en un an de 175 &agrave; 419 millions de francs, indique mardi dans un communiqu&eacute; le g&eacute;ant de la distribution. Comme d&eacute;j&agrave; annonc&eacute; &agrave; la mi-janvier, le chiffre d'affaires du groupe a de son c&ocirc;t&eacute; grimp&eacute; de 1,8% &agrave; 32,5 milliards de francs, port&eacute; par le commerce en ligne, et en particulier Digitec Galaxus. Le r&eacute;sultat op&eacute;rationnel (Ebit) est, lui aussi, en nette progression: il a augment&eacute; de 69,2% &agrave; 484 millions. La cession des march&eacute;s sp&eacute;cialis&eacute;s, aujourd'hui men&eacute;e &agrave; son terme, a pes&eacute; sur l'Ebit &agrave; hauteur de 240 millions. Dans le cadre de sa strat&eacute;gie de recentrage sur son c&oelig;ur de m&eacute;tier annonc&eacute;e d&eacute;but 2024, Migros a d&eacute;cid&eacute; de se s&eacute;parer de plusieurs filiales. Les cessions ont &eacute;t&eacute; d&eacute;sormais en grande partie r&eacute;alis&eacute;es. De nouveaux propri&eacute;taires ont pu &ecirc;tre trouv&eacute;s pour SportX, Melectronics, Bike World, OBI, Micasa et Hotelplan. Les magasins Do it + Garden encore en activit&eacute; fermeront d'ici fin juin. En revanche, le processus de vente de Mibelle n'est pas encore achev&eacute;. "Nous communiquerons la d&eacute;cision dans les prochaines semaines", a assur&eacute; Mario Irminger, pr&eacute;sident de la direction g&eacute;n&eacute;rale de la F&eacute;d&eacute;ration des coop&eacute;ratives Migros (FCM), lors d'une conf&eacute;rence de presse mardi &agrave; Zurich. "Toutes les filiales susmentionn&eacute;es ne sont pas d&eacute;ficitaires, Hotelplan et Mibelle ne le sont pas", a soulign&eacute; de son c&ocirc;t&eacute; un porte-parole du d&eacute;taillant. Les recettes des entreprises c&eacute;d&eacute;es seront int&eacute;gr&eacute;es dans le r&eacute;sultat 2025 et entra&icirc;neront un effet non r&eacute;current positif. Le groupe orange a par ailleurs renforc&eacute; sa solidit&eacute; financi&egrave;re l'an dernier. "La base de capitaux propres a &eacute;t&eacute; augment&eacute;e de 0,6% &agrave; 17,6 milliards", a indiqu&eacute; la responsable du d&eacute;partement Finances Isabelle Zimmermann.
<h2>Investissements dans le r&eacute;seau de supermarch&eacute;s</h2>
Pour 2025, Migros table &agrave; nouveau sur un solide r&eacute;sultat op&eacute;rationnel, sans donner plus de pr&eacute;cisions. La cession des march&eacute;s sp&eacute;cialis&eacute;s devrait toutefois peser sur le chiffre d'affaires, attendu &agrave; 29,5 milliards, soit 3 milliards de moins que lors de l'exercice 2024. Dans l'activit&eacute; Supermarch&eacute;, il faut &eacute;galement s'attendre &agrave; une baisse des recettes en raison de l'offensive des prix bas en faveur de la client&egrave;le. Quelque 500 millions de francs par an seront investis pour baisser les prix de plus de 1000 produits du quotidien. "Cette baisse des prix ne se fait pas au d&eacute;triment de l'agriculture et des collaborateurs de Migros", a tenu &agrave; souligner M. Irminger. D'ici &agrave; 2030, Migros investira &eacute;galement environ 2 milliards de francs dans la construction de 140 nouveaux magasins et dans la modernisation de 350 autres. "Par exemple, Migros Vaud doit maintenant trouver 17 nouveaux emplacements", explique le porte-parole du g&eacute;ant orange. En outre, la structure avec dix coop&eacute;ratives r&eacute;gionales restera en place, selon le patron du g&eacute;ant de la distribution. "Parmi les coop&eacute;ratives, seules Migros Lucerne, Migros Suisse orientale et Migros Zurich ont enregistr&eacute; une croissance de leur chiffre d'affaires l'an dernier", a relev&eacute; la cheffe des Finances. Le sort des magasins bio Alnatura, dont Migros Zurich va arr&ecirc;ter l'exploitation &agrave; moyen terme, n'est quant &agrave; lui pas encore scell&eacute;. "Nous sommes en discussion avec le franchiseur Alnatura Deutschland", a d&eacute;clar&eacute; M. Irminger.
<h2>Le nombre d'emplois &agrave; dispara&icirc;tre maintenu</h2>
En 2024, le groupe Migros employait en moyenne 98'776 collaborateurs dans quelque 140 entreprises. Les effectifs ont diminu&eacute; de 0,4% en un an en raison de la restructuration en cours et des cessions d'entreprises d&eacute;j&agrave; r&eacute;alis&eacute;es. "Jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, quelque 1300 postes ont &eacute;t&eacute; biff&eacute;s sur les 1500 annonc&eacute;s en f&eacute;vrier 2024", d&eacute;taille le porte-parole. Selon lui, pr&egrave;s de 500 personnes ont retrouv&eacute; un emploi au sein du groupe, tandis qu'environ 6000 postes ont &eacute;t&eacute; transf&eacute;r&eacute;s dans les entreprises qui ont repris les filiales c&eacute;d&eacute;es. Le chiffre de 1500 postes supprim&eacute;s au total reste d'actualit&eacute;, selon le patron de Migros. "Nous restons dans ce cadre", a assur&eacute; M. Irminger. Dans un communiqu&eacute; publi&eacute; mardi, le syndicat Unia d&eacute;plore une d&eacute;t&eacute;rioration des conditions de travail pour le personnel dans les magasins Migros, tandis que le groupe annonce "un b&eacute;n&eacute;fice record". "Les employ&eacute;s, notamment les plus &acirc;g&eacute;s, sont de plus en plus sous pression. Des rythmes de travail plus intenses et des objectifs irr&eacute;alisables font partie du quotidien. &Agrave; cela s'ajoute un grand sentiment d'ins&eacute;curit&eacute; d&ucirc; &agrave; la restructuration entam&eacute;e l'an dernier", &eacute;crit le syndicat, qui attend du grand d&eacute;taillant "des mesures concr&egrave;tes plut&ocirc;t que de la communication".

Migros fête ses cent ans avec un bénéfice important

L'entreprise basée à Shenzhen (sud) a ainsi a enregistré un chiffre d'affaires de 777,1 milliards de yuans (107,2 milliards de dollars ou 94,6 milliards de francs) pour l'ensemble de l'année 2024, dépassant les 97,7 milliards de dollars annoncés par Tesla sur la même période, selon des documents boursiers.
 Ce chiffre est en hausse de 29% par rapport à 2023 et dépasse les 766 milliards de yuans anticipés par le consensus des analystes de Bloomberg.
 Son bénéfice net s'est établi à 40,25 milliards de yuans (5,55 milliards de dollars), en progression de 34% par rapport à 2023.
 Le cours de l'action de BYD a également atteint un niveau inédit, après le dévoilement d'une nouvelle technologie de batterie permettant une recharge ultra-rapide, selon le constructeur.
 La société a ainsi dévoilé lundi dernier un nouveau système de charge appelé "Super e-Platform", permettant aux voitures de récupérer jusqu'à 470 kilomètres d'autonomie après avoir été branchées pendant seulement cinq minutes. Elles offrent aussi jusqu'à 1000 kW de puissance de pic, contre seulement 500 kW à l'heure actuelle pour les Superchargers de Tesla.

Le géant chinois BYD a dépassé Tesla en 2024

La Banque nationale suisse (BNS) poursuit sa politique d'assouplissement mon&eacute;taire et abaisse ainsi jeudi son taux directeur de 25 points de base, le portant &agrave; 0,25%.
Depuis le dernier relev&eacute; de d&eacute;cembre, l'inflation en Suisse a &eacute;volu&eacute; conform&eacute;ment aux pr&eacute;visions, passant &agrave; 0,3% en f&eacute;vrier de 0,7% &agrave; la fin de l'ann&eacute;e derni&egrave;re. Ce ralentissement s'explique principalement par le repli des prix de l'&eacute;lectricit&eacute;.
Dans son communiqu&eacute;, l'institut d'&eacute;mission pr&eacute;cise comme il en a l'habitude qu'il restera attentif &agrave; la situation et adaptera si n&eacute;cessaire sa politique mon&eacute;taire afin de garantir que l'inflation reste &agrave; moyen terme dans la plage de stabilit&eacute; des prix.
Ce nouvel abaissement, qui entrera en vigueur ce vendredi, est conforme aux attentes des &eacute;conomistes interrog&eacute;s par AWP, qui tablaient dans leur grande majorit&eacute; sur une baisse de 0,25%.
Il s'agit de la cinqui&egrave;me baisse cons&eacute;cutive depuis le 1er trimestre 2024. La BNS a commenc&eacute; &agrave; abaisser graduellement son taux directeur en mars de l'ann&eacute;e derni&egrave;re, celui-ci passant alors de 1,75% &agrave; 1,50%. Lors de la derni&egrave;re d&eacute;cision de politique mon&eacute;taire en d&eacute;cembre, l'institut d'&eacute;mission avait pris les march&eacute;s par surprise en proc&eacute;dant &agrave; un coup de rabot de 50 points de base.
<iframe height="471" style="width: 0; min-width: 100% !important; border: none;" title="Les taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t directeurs en un coup d&rsquo;&oelig;il" aria-label="Interactive line chart" id="datawrapper-chart-SCVxJ" src="https://datawrapper.dwcdn.net/SCVxJ/15/?unq=keystone-sda" scrolling="no" frameborder="0" data-external="1"></iframe>
<h2>Peut-&ecirc;tre des taux n&eacute;gatifs en 2026</h2>
Pour Karsten Junius, chef &eacute;conomiste chez J. Safra Sarasin, la baisse du jours est la premi&egrave;re et sera vraisemblablement la derni&egrave;re de l'ann&eacute;e 2025. La BNS a &eacute;t&eacute; pr&eacute;curseure dans le cycle global de l'abaissement des taux directeurs et boucle la boucle ce jeudi. L'avis est partag&eacute; par Adrian Prettejohn, &eacute;conomiste chez Capital Economics.
L'analyse est la m&ecirc;me pour Philipp Burckhardt, du gestionnaire d'actifs Lombard Odier IM. "La BNS va d&eacute;sormais attendre et observer", affirme-t-il. Le regard des banquiers centraux sera tourn&eacute; vers l'Europe, qui r&eacute;fl&eacute;chit &agrave; son avenir dans un contexte troubl&eacute; par les politiques du pr&eacute;sident am&eacute;ricain Donald Trump, mais &eacute;galement vers la demande et le moral des consommateurs en Suisse.
La BNS consid&egrave;re que l'&eacute;valuation du franc est fondamentalement justifi&eacute;e et que l'impact sur l'inflation import&eacute;e s'estompe actuellement, affirme Arthur Jurus, chef strat&eacute;giste aupr&egrave;s d'Oddo BHF. Ce sp&eacute;cialiste est l'un des rares qui s'attend &agrave; un taux z&eacute;ro d'ici la fin de l'ann&eacute;e, voire m&ecirc;me un basculement en territoire n&eacute;gatif en 2026.

La BNS abaisse encore son taux directeur

Meta AI, l'assistant d'intelligence artificielle (IA) g&eacute;n&eacute;rative du g&eacute;ant am&eacute;ricain Meta, est propos&eacute; progressivement dans l'Union europ&eacute;enne &agrave; partir de jeudi sur toutes ses applications (Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp).
Ce, plus d'un an apr&egrave;s sa sortie aux Etats-Unis. "Il nous a fallu plus de temps que pr&eacute;vu pour d&eacute;ployer notre technologie d'IA en Europe, car nous continuons &agrave; naviguer dans un syst&egrave;me r&eacute;glementaire europ&eacute;en complexe mais nous sommes heureux d'y &ecirc;tre enfin parvenus", a expliqu&eacute; l'entreprise dans un communiqu&eacute;.
D&eacute;voil&eacute; aux Etats-Unis en septembre 2023 puis g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; en avril 2024 sur l'ensemble des applications du groupe, Meta AI est un outil d'IA g&eacute;n&eacute;rative qui r&eacute;pond aux questions des utilisateurs en g&eacute;n&eacute;rant des textes et des images, comme ChatGPT de son concurrent OpenAI. Il a par ailleurs acc&egrave;s &agrave; des moteurs de recherche sur internet.
Il permet ainsi "d'approfondir des sujets d'actualit&eacute; ou obtenir de l'aide pour un tutoriel" mais peut aussi aider &agrave; planifier un voyage.
<h2>Version europ&eacute;enne centr&eacute;e sur le texte</h2>
Meta avait jusqu'ici suspendu son d&eacute;ploiement dans l'UE, affirmant manquer de visibilit&eacute; quant &agrave; l'interpr&eacute;tation par les autorit&eacute;s europ&eacute;ennes des diff&eacute;rentes lois qui encadrent les nouvelles technologies, comme le r&egrave;glement g&eacute;n&eacute;ral sur la protection des donn&eacute;es (RGPD) et ceux sur les march&eacute;s num&eacute;riques et sur l'IA.
Son PDG, Mark Zuckerberg, avait ainsi fustig&eacute; dans une tribune l'&eacute;t&eacute; dernier, co-sign&eacute;e avec le PDG de Spotify Daniel Ek, un cadre r&eacute;glementaire europ&eacute;en "fragment&eacute;" aux "mises en oeuvre incoh&eacute;rentes" qui "freinait l'innovation et les d&eacute;veloppeurs".
Apr&egrave;s moult tractations avec les r&eacute;gulateurs, Meta propose finalement aux consommateurs europ&eacute;ens une interface centr&eacute;e sur la g&eacute;n&eacute;ration de texte, sans image contrairement aux versions disponibles aux Etats-Unis et dans les pays non europ&eacute;ens.
Autre point important: Meta AI, qui sera disponible dans six langues, n'a pas &eacute;t&eacute; entra&icirc;n&eacute; sur des donn&eacute;es d'utilisateurs europ&eacute;ens.
<h2>700 millions d'utilisateurs</h2>
Meta entend d&eacute;ployer son assistant dans 41 pays europ&eacute;ens, dont la France et l'Allemagne, ainsi que 21 territoires d'outre-mer europ&eacute;ens, de fa&ccedil;on progressive au cours des prochaines semaines.
Comme les autres g&eacute;ants de la Silicon Valley, il a fait de l'IA une priorit&eacute; et pr&eacute;voit d'investir entre 60 et 65 milliards de dollars cette ann&eacute;e, en bonne partie dans des centres de donn&eacute;es, des serveurs et des infrastructures de r&eacute;seau, essentiels au d&eacute;veloppement de cette technologie.
"Je m'attends &agrave; ce qu'un assistant IA d&eacute;passe le milliard d'utilisateurs cette ann&eacute;e et, pour moi, ce sera Meta AI", a d&eacute;clar&eacute; Mark Zuckerberg lors de la pr&eacute;sentation des r&eacute;sultats annuels de son entreprise, fin janvier.
"Une fois qu'un service atteint cette &eacute;chelle", a-t-il ajout&eacute;, "il acquiert g&eacute;n&eacute;ralement une avance durable".
Meta revendique pour le moment 700 millions d'utilisateurs actifs par mois pour son assistant, qui devrait devenir une application &agrave; part enti&egrave;re aux Etats-Unis, selon plusieurs m&eacute;dias am&eacute;ricains, afin de concurrencer directement ChatGPT, Gemini de Google ou Claude d'Anthropic.

Meta lance son IA générative dans l'UE

Les banques Raiffeisen ont r&eacute;alis&eacute; un bon exercice 2024. Sur la p&eacute;riode, elles ont enregistr&eacute; un b&eacute;n&eacute;fice de 17,6 millions de francs, ce qui &eacute;quivaut au b&eacute;n&eacute;fice de 2023.&nbsp;
Elles ont aussi enregistr&eacute; une forte croissance des cr&eacute;ances hypoth&eacute;caires pour atteindre un total de 12,7 milliards de francs. Cet indicateur est le signe que beaucoup de Fribourgeois empruntent &agrave; la Raiffeisen pour acheter ou construire un bien immobilier.

Tous les feux sont au vert pour Raiffeisen

"Les syst&egrave;mes &eacute;nerg&eacute;tiques europ&eacute;ens sont confront&eacute;s &agrave; une ann&eacute;e difficile, car le continent sort de cet hiver avec des niveaux de stockage de gaz inf&eacute;rieurs &agrave; la moyenne", ce qui pousse les prix &agrave; la hausse, a mis en garde l'Agence internationale de l'&eacute;nergie (AIE) dans une note fin f&eacute;vrier.
Essentiels pour la s&eacute;curit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique, les stocks couvrent encore 30% de la consommation hivernale gazi&egrave;re de l'UE, selon la Commission europ&eacute;enne.
<h2>Hiver plus froid</h2>
Au 16 mars, au niveau europ&eacute;en, ils n'&eacute;taient plus remplis qu'&agrave; 34%, contre 60% en 2024 &agrave; la m&ecirc;me &eacute;poque. En France, leur niveau est tomb&eacute; &agrave; 21%.
Les Europ&eacute;ens ont davantage puis&eacute; cet hiver dans leur r&eacute;serves que lors des deux ann&eacute;es ayant suivi l'invasion russe de l'Ukraine en f&eacute;vrier 2022.
Les raisons: un hiver plus froid, l'arr&ecirc;t du transit de gaz russe en Ukraine fin 2024 (m&ecirc;me s'il ne repr&eacute;sentait que 5% du volume consomm&eacute; en Europe), et une production solaire et &eacute;olienne en berne au cours de la premi&egrave;re quinzaine de novembre, ce qui a alors dop&eacute; la demande de gaz de 80% par rapport &agrave; 2023 pour faire tourner les centrales &eacute;lectriques.
R&eacute;sultat, les op&eacute;rateurs ont pr&eacute;f&eacute;r&eacute; "soutirer" du gaz plut&ocirc;t que de compter sur les importations, en recul de 6% en 2024, alors que les prix repartaient &agrave; la hausse fin 2024 et d&eacute;but 2025.
<h2>Craintes sur les prix</h2>
Depuis la guerre en Ukraine, l'UE impose un objectif de remplissage de ses r&eacute;serves &agrave; 90% au 1er novembre avec des paliers interm&eacute;diaires, des obligations critiqu&eacute;es par certains pays qui craignent des hausses de prix, m&ecirc;me si la Commission a promis de la souplesse.
De fait, il faudra "des arriv&eacute;es de gaz beaucoup plus importantes qu'au cours des deux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, ce qui augmentera l'appel de l'Europe aux march&eacute;s mondiaux du GNL", souligne l'AIE dans sa note.
Ce gaz liquide transport&eacute; par bateau est tr&egrave;s convoit&eacute; en Asie ainsi qu'en Europe, qui a d&ucirc; compenser, depuis le d&eacute;but de la guerre en Ukraine en 2022, le manque de gaz russe, historiquement achemin&eacute; vers l'Ouest via des gazoducs terrestres. Dans l'Union europ&eacute;enne, le GNL a fourni 34% de la demande de gaz en 2024, apr&egrave;s 40% en 2023, selon le think tank IEEFA.
L'&eacute;t&eacute; prochain pourrait donc &ecirc;tre marqu&eacute; par une course au gaz pour ravitailler les stocks avant l'hiver, souligne l'AIE. De quoi accentuer la volatilit&eacute; des prix et poser des d&eacute;fis suppl&eacute;mentaires pour la "comp&eacute;titivit&eacute;" de l'industrie europ&eacute;enne.
Depuis 2022, les prix du gaz pour les consommateurs industriels en Europe sont en moyenne 30% plus &eacute;lev&eacute;s qu'en Chine et cinq fois plus qu'aux &Eacute;tats-Unis, selon l'AIE.
<h2>Vers une d&eacute;tente apr&egrave;s 2026 ?</h2>
La croissance de l'offre mondiale de GNL devrait s'acc&eacute;l&eacute;rer, passant de +1,5% en 2024 &agrave; +5% en 2025, mais la progression compensera seulement en partie l'arr&ecirc;t du transit de gaz russe par l'Ukraine, souligne l'AIE. Le march&eacute; du gaz restera donc tendu en 2025.
Alors que les prix moyens du gaz &eacute;taient redescendus &agrave; 34 euros du m&eacute;gawattheure (MWh) sur les march&eacute;s de gros en 2024, ils sont attendus autour de 45 euros du MWh en 2025, presque deux fois plus qu'avant la crise &eacute;nerg&eacute;tique. Le gestionnaire fran&ccedil;ais du r&eacute;seau de transport de gaz NaTran anticipe qu'ils redescendront &agrave; 27 euros du MWh en 2028, gr&acirc;ce &agrave; une offre plus abondante.
"Nous pr&eacute;voyons que d'importants volumes de GNL commenceront &agrave; &ecirc;tre mis en service apr&egrave;s 2026", ce qui "exercera une pression &agrave; la baisse sur les prix", indique &agrave; l'AFP Angelina Valavina, directrice des ressources naturelles et des mati&egrave;res premi&egrave;res Europe Moyen-Orient Afrique chez Fitch Ratings.
Sans attendre cette "&eacute;norme vague" de GNL venue notamment des Etats-Unis et du Qatar, les Europ&eacute;ens devront encore fournir des efforts de sobri&eacute;t&eacute; et d'efficacit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique, diversifier leurs approvisionnements en gaz, et multiplier les sources de flexibilit&eacute; des r&eacute;seaux &eacute;lectriques (aujourd'hui assur&eacute;e par les centrales &agrave; gaz), souligne l'AIE.

Nouvelles alertes pour le gaz en Europe

La croissance devrait être inférieure à la moyenne historique pour au moins deux années supplémentaires.
 "Le climat général d'incertitude sur le front économique et commercial continue de peser sur les perspectives de l'économie mondiale et partant, sur la conjoncture suisse", indiquent les prévisionnistes du Seco dans un communiqué diffusé mardi. Ces derniers partent du principe qu'il n'y aura pas une escalade des tensions vers une guerre commerciale mondiale, sans complètement écarter ce risque.
 Selon ce scénario de base, le produit intérieur brut (PIB) corrigé des événements sportifs devrait progresser de 1,4% en 2025 et de 1,6% en 2026, alors que les estimations remontant à décembre tablaient encore sur une croissance de respectivement 1,5% et 1,7%.
 <h2>Risque de scénario "extrême"</h2>
 La croissance devrait ainsi être inférieure à la moyenne historique de 1,8%, les incertitudes actuelles compliquant les décisions d'investissement et ralentissant la conjoncture, selon le Seco.
 Le faible taux d'inflation, prévu à 0,3% pour 2025, devrait toutefois soutenir les dépenses de consommation des ménages privés, tandis qu'une certaine hausse de l'emploi est attendue. Les activités de construction devraient également continuer à se redresser, estiment les spécialistes.
 La reprise devrait se dessiner dès 2026, lorsque les pays européens émergeront progressivement de la période de faiblesse actuelle et insufflent un nouveau dynamisme notamment aux exportations helvétiques.
 "Des évolutions bien plus extrêmes restent cependant de l'ordre du possible", sur le front commercial. Le ralentissement de la conjoncture internationale qu'induirait un tel scénario négatif aurait des conséquences notables sur le commerce extérieur de la Suisse et sur sa conjoncture.

L'économie suisse au ralenti

En Suisse, un tiers des entreprises du secteur de l'industrie des machines, des &eacute;quipements &eacute;lectriques et des m&eacute;taux (MEM) ont introduit le ch&ocirc;mage partiel. C'est ce qui ressort d'une enqu&ecirc;te de la faiti&egrave;re Swissmechanic aupr&egrave;s de ses membres. L'association fa&icirc;ti&egrave;re des petites et moyennes entreprises (PME) de la branche se base sur une enqu&ecirc;te r&eacute;cente men&eacute;e aupr&egrave;s des quelque 1300 entreprises affili&eacute;es.
Parmi les entreprises qui doivent recourir &agrave; cette mesure, les PME sont touch&eacute;es de mani&egrave;re disproportionn&eacute;e: environ 45% des soci&eacute;t&eacute;s employant de 10 &agrave; 49 personnes et 29% des entreprises de 50 &agrave; 249 salari&eacute;s ont introduit le ch&ocirc;mage partiel.
La dur&eacute;e du ch&ocirc;mage partiel varie selon les PME. Environ 36% de celles qui ont mis en place cette mesure le font depuis plus de six mois. Quelque 26% sont concern&eacute;es depuis trois &agrave; six mois, tandis que 30% ont recours au ch&ocirc;mage partiel depuis un &agrave; trois mois. Seules 6% ont appliqu&eacute; la mesure pendant moins d'un mois.
L'impact du ch&ocirc;mage partiel sur les effectifs varie &eacute;galement: dans 41% des soci&eacute;t&eacute;s concern&eacute;es, de 26 &agrave; 50% des salari&eacute;s sont touch&eacute;s par le ch&ocirc;mage partiel, tandis que 28% des entreprises d&eacute;clarent que 76 &agrave; 100% de leurs effectifs sont concern&eacute;s.
Le ch&ocirc;mage partiel affecte la production et les services dans les PME &agrave; des degr&eacute;s divers. Dans 45% des entreprises, l'impact a &eacute;t&eacute; d&eacute;crit comme mod&eacute;r&eacute;, tandis que 17% ont signal&eacute; un impact fort.
L'enqu&ecirc;te montre que le ch&ocirc;mage partiel reste un soutien important pour de nombreuses entreprises en Suisse afin d'amortir les effets de l'incertitude &eacute;conomique. Les perspectives d'avenir restent toutefois marqu&eacute;es par un contexte difficile. L'&eacute;crasante majorit&eacute; des firmes (75%) s'attendent &agrave; ce que le ch&ocirc;mage partiel se poursuive sur une p&eacute;riode plus longue. Seules 24% des entreprises escomptent que la mesure prenne fin prochainement.

Chômage partiel en vogue dans l'industrie des machines

L'an dernier, plus de 341'000 v&eacute;los et v&eacute;los &eacute;lectriques ont &eacute;t&eacute; livr&eacute;s au commerce de cycles en Suisse, contre 395'000 un an plus t&ocirc;t, indique samedi Velosuisse. Sur ce nombre, 55% &eacute;taient des v&eacute;los traditionnels et 45% des e-bikes.
La baisse n'a pas touch&eacute; tous les secteurs: les ventes de v&eacute;los sportifs ("gravel bikes") ont presque quadrupl&eacute;, pour atteindre un millier d'unit&eacute;s. Les v&eacute;los de course &eacute;lectriques et les v&eacute;los cargos &eacute;lectriques ont &eacute;galement connu une augmentation des ventes d'environ un quart (27% pour les premiers, 23,7% pour les seconds).
Au total, les livraisons de tous les v&eacute;los &eacute;lectriques ont diminu&eacute; de 12% et celles de v&eacute;los sans moteur de 15%, pr&eacute;cise Velosuisse. Pour l'organisation, le secteur du v&eacute;lo se trouve depuis 2023 dans une phase de consolidation apr&egrave;s "les taux de croissance de r&ecirc;ve" des ann&eacute;es Covid-19 de 2000 &agrave; 2022.
Selon Velosuisse, le parc helv&eacute;tique compte actuellement environ 5,2 millions de v&eacute;los et 1,4 million de e-bikes.

Le boom des vélos: 1,4 millions de e-bikes en Suisse

Le texte, qui finance l'Etat fédéral américain jusqu'en septembre, était soutenu par Donald Trump, qui doit désormais le promulguer. Mais il était fortement décrié par l'opposition démocrate, qui dénonce d'importantes réductions prévues dans certaines dépenses publiques, dans un contexte déjà de fortes coupes dans les effectifs de fonctionnaires.

"Shutdown" évité de justesse aux Etats-Unis

Lors de l'assemblée générale du 17 avril, les actionnaires devront se prononcer sur cette modification des statuts "afin d'harmoniser les limites d'âge du président du conseil d'administration et du directeur général pour les porter à quatre-vingt-cinq ans", selon le bulletin des annonces légales obligatoires.
 Le seuil de directeur général avait déjà été relevé à 80 ans en 2022.
 Bernard Arnault n'a pas nommé de successeur. Ses cinq enfants travaillent tous pour le groupe et quatre d'entre eux sont au conseil d'administration.
 Delphine Arnault, 49 ans, aînée de la fratrie, est présidente et directrice générale de Dior et membre du comité exécutif de LVMH.
 Antoine Arnault, 47 ans, est président du chausseur Berluti et de la marque de vêtements de luxe en laine et cachemire Loro Piana et chargé de l'image et de la politique environnementale de LVMH. Il est également directeur général et vice-président du conseil d'administration de la holding Christian Dior SE qui contrôle LVMH.
 Alexandre Arnault, 33 ans, est directeur général délégué de Moët Hennessy, qui rassemble les marques de champagne, de vins et de spiritueux du groupe.
 Frédéric Arnault, 30 ans, a été nommé mercredi directeur général de Loro Piana. Il prendra ses fonctions le 10 juin. Il est actuellement président et directeur général de la division montres de LVMH.
 Jean Arnault, 27 ans, est directeur du marketing et du développement des montres pour Louis Vuitton. Il est le seul à ne pas être au conseil d'administration. "Il a le temps, il est jeune", avait déclaré son père en janvier 2024.
 En juillet 2022, Bernard Arnault avait pérennisé le contrôle familial de luxe LVMH avec la réorganisation de la holding Agache en société en commandite.
 La famille Arnault possède 49% du capital de LVMH et 64,81% des droits de votes.
 En 2024, LVMH a réalisé un bénéfice net de 12,55 milliards d'euros (12 milliards de francs) et un chiffre d'affaires de 84,7 milliards d'euros.

Bernard Arnault à la tête de LVMH à 85 ans

"Tandis que nous pleurons la perte de Marianne, nous avons le plaisir d'annoncer la sortie de ces chansons sur lesquelles elle travaillait pendant l'année précédant sa mort", a déclaré son fils Nicholas Dunbar.
 "Marianne vivait pour créer et jouer de la musique - c'était son moteur et elle n'arrêtait jamais. Jusqu'à la toute fin, elle attendait avec impatience cette sortie qui aujourd'hui complète et célèbre sa remarquable carrière artistique", a-t-il ajouté.
 Marianne Faithfull était une icône de la culture des "Swinging Sixties", connue aussi pour sa relation orageuse avec le chanteur des Rolling Stones, Mick Jagger.
 L'EP "Burning Moonlight" sortira en édition limitée en vinyle le 12 avril, et en format numérique au niveau mondial le 6 juin. Il devait initialement être dévoilé en février, mais le décès de la chanteuse le 30 janvier a repoussé l'annonce.
 <h2>Premier album</h2>
 "Une face de l'EP est inspirée de son premier album pop, +Marianne Faithfull+, tandis que l'autre face est un hommage à ses racines folk de l'album +Come My Way+", a expliqué le producteur exécutif Andrew Batt.
 La chanson-titre, disponible vendredi, est décrite comme "une ballade émouvante sur la résilience et la tolérance".
 "C'est le bon moment pour regarder en arrière", avait déclaré marianne Faithfull après avoir terminé le projet, selon le communiqué. "Cela m'aide à me souvenir de toutes les choses que j'ai faites. Je ne peux pas dire que je sois quelqu'un de particulièrement nostalgique, mais je savoure cette période de réflexion."
 La chanteuse était devenue célèbre en 1964, après avoir été découverte par le manager des Rolling Stones, Andrew Loog Oldham.
 Son premier succès, "As Tears Go By", écrit par Mick Jagger et son comparse des Rolling Stones Keith Richards, avait été suivi par une série d'autres, dont "Come And Stay with Me", "This Little Bird" et "Summer Nights".
 Elle a également joué dans des films, dont "The Girl on a Motorcycle" ("La motocyclette" en VF), et des pièces de théâtre.
 Après la fin de sa relation avec Mick Jagger en 1970, elle était passée par de durs moments, vivant dans un squat et accro à l'héroïne.
 Mais elle était revenue en 1979 avec l'album "Broken English", un classique. Elle s'était plus tard réinventée en chanteuse de jazz et de blues, avec "Stranger Weather" (1987), encensé par la critique.

Chansons inédites de Marianne Faithfull

C'est ce qui ressort de données compilées par la Poste, l'Association de commerce.swiss, et l'institut d'étude de marché GfK. En 2024, les consommateurs suisses ont acheté pour 14,9 milliards de francs de biens et de marchandises en ligne, un chiffre en progression de 3,5% sur un an, selon l'étude publiée jeudi.
 La croissance a été portée par le bond de 18% des achats à l'étranger, principalement liés aux petits colis en provenance d'Asie. En 2023, une progression de 10% avait déjà été enregistrée dans ce segment.
 "Rien que pour Temu, nous estimons le nombre de paquets à 15 millions et le chiffre d'affaires à 900 millions de francs en 2024", explique Bernhard Egger, directeur de la faîtière l'Association de commerce.swiss. En raison des faibles prix pratiqués, le manque à gagner pour le commerce de détail suisse est estimé aux alentours 2,25 milliards de francs.
 Les achats en ligne sur des sites internet ".ch", donc incluant des géants comme Zalando, continuent malgré tout de se tailler la part du lion. Ils ont atteint 12,3 milliards de francs, la croissance ne s'est toutefois inscrite qu'à 1%. Digitec Galaxus a su tirer son épingle du jeu et vu ses recettes bondir de 18% sur un an.
 Le secteur de l'électronique grand public continue de représenter la plus grande part du commerce en ligne avec 24% de parts de marché. Il est suivi par la mode avec 16% et l'habitat avec 14%. Ces trois secteurs non alimentaires se partagent plus de 50% du marché en ligne suisse. L'alimentation, avec 1%, complète les quatre principaux secteurs, portée par les ventes de vins et boissons notamment.
 <h2>La mode à la peine</h2>
 Certains secteurs ont été particulièrement malmenés, à l'instar de la mode, qui a essuyé un repli de 7% des ventes l'année dernière, après avoir subi une situation similaire en 2023. L'habillement et les chaussures sont les produits qui sont en effet le plus fréquemment achetés à l'étranger, explique Luca Giuriato, spécialiste multimedia chez NIQ/GfK.
 Le secteur de l'électronique grand public a tout juste réussi à se maintenir dans le vert (+1%), après les solides années pendant la pandémie.
 A l'inverse, la vente en ligne de produits alimentaires a continué sa progression, inscrivant une hausse de 6%, toutefois, le secteur continue à peser pour une part assez minime du total (3,1%).
 Les auteurs du rapport s'attendent à ce que la consolidation du commerce de détail soit en grande partie terminée en 2025. L'amélioration du climat de consommation devrait permettre d'obtenir une croissance du commerce en ligne de 4 à 7%.

Près de 15 milliards dus au e-commerce

M. Fellay est actuellement directeur général du fournisseur d'énergie Oiken basé à Sion, et possède une vaste expérience dans le secteur de l'énergie et de son paysage réglementaire, indique un communiqué. Le quarantenaire a été employé de Romande Energie entre 2003 et 2011.
 Patrick Bertschy, directeur général par intérim, l'assistera dans l'exercice de ses nouvelles responsabilités.
 François Fellay succédera à Christian Petit, en poste depuis 2019, qui avait quitté ses fonctions en décembre dernier, soit quelques mois avant la date prévue. Il a contribué à positionner le groupe comme un acteur important dans le domaine de la décarbonisation et de la durabilité en Suisse romande, souligne le groupe.

Romande Energie nomme un nouveau patron

<h2>Suspension en Albanie</h2>
 TikTok ferme pendant au moins un an. Cette suspension a été annoncée fin 2024 par le Premier ministre, Edi Rama, qui a qualifié l'application de "voyou du quartier".
 Une décision prise moins d'un mois après qu'un élève de 14 ans a été tué et un autre blessé lors d'une rixe près d'une école de la capitale Tirana, après un conflit sur les réseaux sociaux.
 <h2>Sur la sellette aux Etats-Unis</h2>
 Une loi votée en avril 2024 devait obliger ByteDance, le groupe chinois propriétaire de TikTok, à céder l'application au 19 janvier dernier, sous peine de blocage aux Etats-Unis.
 Mais après une suspension de quelques heures à la date butoir, qui coïncidait avec la prise de fonction de Donald Trump, l'accès à la plateforme a été rétabli.
 Le président américain a accordé un délai de 75 jours à ByteDance pour vendre ses activités américaines, jusqu'au 5 avril.
 "Nous négocions avec quatre groupes différents, et beaucoup de gens sont intéressés", a indiqué Trump début mars.
 Le réseau social est accusé de permettre aux autorités chinoises de collecter indûment des données sur les quelque 170 millions d'utilisateurs américains revendiqués par la plateforme.
 <h2>Transfert illégal de données personnelles ?</h2>
 Pour préserver leurs données, le gouvernement fédéral américain, la Commission européenne ainsi que le Parlement et gouvernement britanniques ont interdit en 2023 le téléchargement et l'utilisation de TikTok sur les appareils professionnels de leurs employés.
 Début janvier, six plaintes ont été déposées dans cinq pays européens par des particuliers contre des applications chinoises, dont TikTok, accusées de transférer illégalement les données des utilisateurs vers la Chine.
 <h2>Campagne d'influence en Roumanie</h2>
 Mi-décembre 2024, la Commission européenne a ouvert une enquête sur les systèmes de recommandation de TikTok, soupçonnés d'avoir été utilisés pour une "manipulation coordonnée" de l'élection présidentielle en Roumanie, un mois plus tôt.
 Le candidat d'extrême droite Calin Georgescu, arrivé à la surprise générale en tête du premier tour, a été accusé par les autorités roumaines d'avoir bénéficié d'une campagne de soutien illicite orchestrée par Moscou, notamment sur TikTok.
 L'élection présidentielle a été annulée par la Cour constitutionnelle début décembre, à deux jours du second tour.
 <h2>Danger pour les ados ?</h2>
 Le réseau social aux formats vidéos ultra-courts, qui défilent en continu, est plébiscité par les jeunes. Mais ce succès s'accompagne de critiques.
 TikTok est régulièrement accusé de cantonner ses utilisateurs dans des silos, via un algorithme opaque, et de favoriser la diffusion de la désinformation et de contenus illégaux, violents ou obscènes.
 En Australie, le Parlement a voté fin novembre une loi interdisant l'accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans, l'une des mesures les plus strictes au monde.
 En France, un collectif de sept familles a assigné TikTok en justice, l'accusant d'avoir exposé leurs enfants à des contenus pouvant les pousser au suicide.
 L'Assemblée nationale se prononcera la semaine du 11 mars sur la création d'une commission d'enquête sur les effets psychologiques de l'application sur les mineurs.
 Au Royaume-Uni, le régulateur de la protection des données a annoncé début mars l'ouverture d'enquêtes visant plusieurs réseaux sociaux, dont TikTok, sur la façon dont ils utilisent les données personnelles des enfants et des adolescents.
 Fin décembre, le Venezuela a infligé une amende de dix millions de dollars à TikTok pour sa "négligence" après la mort de trois adolescents ayant relevé un défi dangereux relayé sur la plateforme.
 Le réseau social a aussi dû renoncer cette année à un programme, dans son application TikTok Lite, qui récompensait les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans, après un lancement teinté de polémiques en France et en Espagne et l'ouverture d'une enquête par Bruxelles qui pointait "des risques graves pour la santé mentale des utilisateurs".
 <h2>Menace pour l'ordre public ?</h2>
 TikTok a été interdit à plusieurs reprises, de façon définitive ou temporaire, lors d'événements violents.
 L'application a ainsi été suspendue temporairement par le gouvernement français en Nouvelle-Calédonie en mai, lors d'émeutes meurtrières contre un projet de réforme électorale.
 Au Népal, TikTok, accusé de perturber "l'harmonie sociale", a été interdit entre novembre 2023 et août 2024.
 Le réseau social est interdit depuis 2020 en Inde, après des affrontements meurtriers à la frontière avec la Chine.
 L'Agence France-Presse (AFP), parmi plus d'une quinzaine d'organisations de fact-checking, est rémunérée par TikTok dans plusieurs pays pour vérifier des vidéos qui contiennent potentiellement de fausses informations.

Plus d'un milliard d'utilisateurs sur TikTok

"Nous avons des produits qui passionnent de nombreux groupes de consommateurs diff&eacute;rents et cela a fonctionn&eacute; dans le monde entier", s'est f&eacute;licit&eacute; aupr&egrave;s de l'AFP le directeur g&eacute;n&eacute;ral du groupe, Niels Christiansen, en soulignant la hausse de 13% des ventes dans un march&eacute; mondial &eacute;tale. Apr&egrave;s cette ann&eacute;e faste, le dirigeant de cette entreprise familiale non cot&eacute;e se veut serein pour 2025, malgr&eacute; les incertitudes g&eacute;opolitiques et les menaces de droits de douane.
"Cela ne m'emp&ecirc;che pas de dormir la nuit", a-t-il affirm&eacute; &agrave; l'AFP, tout en reconnaissant "comme n'importe quel directeur g&eacute;n&eacute;ral de pr&eacute;f&eacute;rer le libre-&eacute;change". "Ce n'est pas la premi&egrave;re fois que nous voyons ces fluctuations et chaque fois, nous avons &eacute;t&eacute; capables de ne pas surr&eacute;agir", a-t-il dit. Continuer de rafler des parts de march&eacute; "est bien plus important que savoir si nous aurons des droits de douane ou non", a-t-il ajout&eacute;.
"En ce moment, il n'y a pas de droits de douane, s'ils devaient arriver et que nous estimions qu'ils seraient de nature plus permanente, alors je pense que nous trouverions des moyens de g&eacute;rer cela", a assur&eacute; M. Christiansen. Pour le chef d'entreprise, ce qui compte est de maintenir la dynamique de croissance renforc&eacute;e depuis la pand&eacute;mie de Covid-19.
<h2>Franchises et partenariats</h2>
Le succ&egrave;s g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; de Lego d&eacute;tonne dans un march&eacute; du jouet morose. Ses ventes directes aux consommateurs ont augment&eacute; de 12% l'an dernier, soit une croissance nettement sup&eacute;rieure &agrave; celle du march&eacute; du jouet, qui s'est contract&eacute; de 1%. "Sur un march&eacute; qui, au cours des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es, n'a pas ou tr&egrave;s peu progress&eacute;, nous avons augment&eacute; de l'ordre de 12, 13, 14 % chaque ann&eacute;e", a not&eacute; M. Christiansen.
Les franchises, par exemple Lego Star Wars ou Harry Potter, et les partenariats - avec notamment l'&eacute;diteur du jeu vid&eacute;o Fortnite ou Formula One - permettent au fleuron de l'industrie danoise de maintenir l'int&eacute;r&ecirc;t des consommateurs. "Il ne s'agit pas d'un pays en particulier, ni d'un produit ou d'un groupe de produits en particulier. Il s'agit d'un ph&eacute;nom&egrave;ne tr&egrave;s large", a insist&eacute; le directeur g&eacute;n&eacute;ral.
Le groupe, dont le nom est une contraction du danois +joue bien+ (+Leg godt+), a connu une plus forte demande dans les Am&eacute;riques, en Europe et au Moyen-Orient qu'en Asie, notamment en Chine o&ugrave; il a largement investi ces derni&egrave;res ann&eacute;es.